“Gen V” : chez les super-héros trash, la relève est assurée

Si vous avez aimé suivre les dérives des super-héros disposant d’un pouvoir démesuré parmi les élites américaines, vous allez adorer découvrir leur université. Gen V, diffusé sur Prime Video depuis le 29 septembre, est le spin-off d’une autre série produite par Amazon : The Boys. Le Los Angeles Times pose le cadre : “La future génération de super-héros du pays est une troupe de névrosés en pleine confusion dont une bonne partie des pouvoirs reflètent la difficulté de cette période de leur vie.”

Ainsi de la protagoniste Marie (Jaz Sinclair), qui fait la terrible découverte de ses pouvoirs en même temps que ses premières règles, détaille The Hollywood Reporter. “Elle est capable de manipuler le sang mais incapable de contrôler le processus, ce qui a des conséquences tragiques. C’est… répugnant. Et troublant. Et hyper drôle.” Huit ans plus tard, l’orpheline rentre à la prestigieuse université Godolkin. L’institution, en plus de regorger de cyniques individus obsédés par la gloire (chez les profs comme les étudiants), abrite les machinations de la firme Vought, qui semble mener des expérimentations en secret sur les jeunes mutants. Le suicide public d’une idole de la fac pointe vers un sombre mystère à résoudre.

Entre rivalité et amitié, Marie tisse des liens avec une intéressante galerie de personnages. Elle partage par exemple sa chambre du campus avec la pétillante Emma (Lizze Broadway), dont les capacités à se réduire à la taille d’une fourmi sont activées en se faisant vomir. Et croise aussi le chemin du populaire Andre (Chance Perdomo) doté de télékinésie ou encore de Jordan (London Thor et Derek Luh) qui alterne entre une apparence féminine et une masculine.

Une satire avec un nouveau mordant

Automutilation, troubles du comportement alimentaire, discrimination envers les personnes non binaires : les allégories ne manquent pas dans tous ces superpouvoirs. Au point que Gen V tire parfois sur le fil”, déplore Variety. Ce qui n’empêche pas le magazine hollywoodien de référence de saluer le travail des créateurs de la série : elle “possède le tranchant, le cynisme et l’humour adolescent qui faisaient fonctionner la série d’origine”.

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