Gabriel Attal prononcera sa déclaration de politique générale le 30 janvier

Gabriel Attal détaillera les grandes lignes de sa politique le 30 janvier prochain, comme il l'a annoncé ce mardi 16 janvier lors d'une séance de questions au gouvernement, sa première en tant que Premier ministre.

Un discours qu'il souhaite faire après avoir reçu "l'ensemble des groupes politiques représentés au Parlement" et les "forces syndicales" ainsi que "les associations d'élus locaux".

"J'ai proposé à la présidente de l'Assemblée nationale qu'en conséquence, cette déclaration de politique générale puisse se tenir le 30 janvier prochain dans cet hémicycle", a déclaré Gabriel Attal.

Cette date d'abord provisoire a été confirmée dans la foulée à BFMTV par Matignon. Cette échéance a pour avantage de se situer quelques jours après une décision très attendue du Conseil constitutionnel sur la validité de la loi immigration. Les sages devront statuer sur certains articles contestés le 25 janvier prochain.

Priorité à l'éducation

Éducation, santé, "sécurité", écologie... Gabriel Attal a laissé entrevoir ses grands objectifs, dans la continuité de son action à l'Éducation nationale et dans le prolongement du travail engagé par sa prédécesseure Élisabeth Borne.

"Je veux continuer à m'engager pour l'école", a assuré le Premier ministre, en pleine polémique autour de sa successeure, Amélie Oudéa-Castéra.

Les grandes lignes du gouvernement Attal pourraient cependant être "spoilées" par Emmanuel Macron lui-même. Ce mardi soir, le président de la République s'adressera aux Français à l'occasion d'une conférence de presse. Il devrait y faire des annonces et donner un cap au reste de son quinquennat.

Autre certitude sur la déclaration de politique générale du Premier ministre: celui-ci ne se soumettra pas à un vote de confiance des parlementaires. Comme l'a appris BFMTV de sources concordantes, Gabriel Attal ne souhaite pas le demander, ce qui peut s'expliquer par l'absence de majorité absolue au sein de l'Assemblée nationale. Cet exercice n'est pas obligatoire. L'ancienne Première ministre ne s'y était pas non plus pliée.

Article original publié sur BFMTV.com