France: ce que prévoit le projet de loi sur la fin de vie débattu à l'Assemblée nationale

C'est une question qui touche à la fois à l’intime et à la société. L'accompagnement des malades et la fin de vie font l’objet d’un projet de loi débattu à partir de ce lundi 27 mai à l’Assemblée nationale, pour deux semaines. Le texte, approuvé en commission spéciale à l’Assemblée nationale le 17 mai dernier, fixe des critères très précis et très stricts pour pouvoir bénéficier de cette aide à mourir.

Le texte du projet de loi sur la fin de vie prévoit d’instaurer la possibilité d'une aide à mourir pour certains patients. Il y a plusieurs conditions à cela : le patient doit être atteint d’une « affection grave et incurable en phase avancée ou terminale ». Il doit être majeur et apte à manifester sa volonté de manière libre et éclairée. Un point important : le malade doit éprouver une souffrance physique ou psychologique insupportable.

À écouter aussiAccompagner la fin de vie : un projet de loi en débat en France

Concrètement, il pourrait s'administrer lui-même une substance létale. Mais si son état physique ne le permet pas, un tiers pourrait l'aider à le faire.

Le terme « aide à mourir » a été attaqué par les opposants au texte, lui préférant les expressions « suicide assisté » et « euthanasie ». Selon eux, les termes du texte manquent de clarté.

La disparition de l'expression « pronostic vital »

Un autre point a été beaucoup discuté : celui de la collégialité de la décision et les façons dont l’« aide à mourir » se mettrait en place.


Lire la suite sur RFI

Lire aussi:
Aide à mourir, euthanasie, suicide assisté… de quoi parle-t-on?
Fin de vie: ce qu'ont décidé les autres pays européens