FMI, maladie de Charcot et Pérou : les informations de la nuit

Kristalina Georgieva assurée d’un second mandat à la tête du FMI. Seule candidate à sa succession, Kristalina Georgieva est assurée d’être reconduite à son poste de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), rapporte Bloomberg jeudi, au lendemain de la clôture des candidatures. La Bulgare de 70 ans va maintenant présenter son programme au conseil d’administration du FMI, qui espère boucler le processus “d’ici la fin avril”, précise l’agence économique. Durant son premier mandat de cinq ans à la tête de l’institution, Mme Georgieva “a piloté les efforts du FMI pour aider les pays endettés pendant la pandémie” et a mis en garde contre “l’impact économique mondial” de la “détérioration des relations entre les États-Unis et la Chine”, précise Bloomberg. Elle a également préconisé le rééquilibrage de la “représentation des pays en développement et émergents au FMI”.

Un traitement contre la maladie de Charcot retiré de la vente en Amérique du Nord. Le laboratoire Amylyx Pharmaceuticals a annoncé jeudi le retrait immédiat de la vente aux États-Unis et au Canada de son médicament AMX0035, censé traiter la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou maladie de Charcot, aujourd’hui incurable. Une récente étude réalisée sur 664 participants, dont les résultats ont été publiés le mois dernier, “a montré que le bénéfice pour les patients” était nul, explique le Washington Post. L’autorisation du médicament par l’Agence américaine du médicament (FDA) en 2022 avait provoqué “une controverse car elle était basée sur un seul essai clinique” réalisé à l’époque sur 137 patients. Son efficacité avait alors été mise en doute par des experts externes, ainsi qu’au sein même de la FDA. Après la publication des résultats de la dernière étude, Amylyx “a perdu instantanément 80 % de sa valeur boursière”, précise le quotidien américain.

Pérou : le Parlement rejette deux motions de destitution contre la présidente. Le Parlement péruvien, contrôlé par la droite et l’extrême droite, a rejeté jeudi deux motions de destitution déposées par l’opposition contre la présidente Dina Boluarte, qui fait l’objet d’une enquête pour enrichissement illicite présumé. Aucune des deux motions, présentées par les partis de gauche Perú Libre et Cambio Democrático-Juntos por el Perú n’a obtenu “les 52 voix nécessaires pour pouvoir être débattues” dans l’hémicycle, précise le quotidien de centre gauche La República. Le rejet des motions intervient au lendemain du vote de confiance accordé par le Parlement au nouveau Premier ministre de Mme Boluarte, Gustavo Adrianzén. La présidente péruvienne fait l’objet d’une enquête du parquet national, qui s’interroge sur l’origine de multiples montres et bijoux de luxe, d’une valeur de plusieurs centaines de milliers de dollars, qu’elle a omis de mentionner dans sa déclaration de patrimoine.

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