Que se passe-t-il dans notre corps quand on meurt?

À l'approche de la mort, dormir n'est plus réparateur et manger n'est plus un désir. | Filipp Romanovski via Unsplash
À l'approche de la mort, dormir n'est plus réparateur et manger n'est plus un désir. | Filipp Romanovski via Unsplash

Juste avant l'arrivée de la Faucheuse, le corps passe par plusieurs symptômes révélateurs de cet état. Si les expériences de mort imminente permettent à certains de vivre ce moment fatidique de la vie, il est aussi possible de connaître scientifiquement les différentes étapes la précédant. Une manière pour les médecins d'accompagner au mieux les patients mourants.

L'ensemble des symptômes touchent d'abord aux besoins vitaux d'un humain, à commencer par la nourriture. L'intérêt de boire et de manger se perd car les repas deviennent trop compliqués à prendre. Si dormir permet tout au long de la vie de recharger les batteries, le sommeil a de moins en moins de vertus à mesure que le corps s'approche de la mort. Le manque d'énergie devient alors constant.

Cette situation est pourtant paradoxale: une personne mourante passe progressivement moins de temps éveillée, mais elle ne dort pas pour autant. Ces phases dites d'inconscience, si elles se répètent, ne sont pas causées par les potentiels médicaments ingérés mais bien par le processus de mort lui-même.

Les derniers instants

Y-a-t-il vraiment une lumière blanche? Une dernière pensée? La réponse n'existe pas, ou presque. Mais de récentes recherches ont permis de montrer comment le cerveau, même inconscient, réagit aux différents bruits ambiants. Impossible cependant de connaître le sens que ces bruits ont auprès de la personne concernée –s'ils en ont un.

Dans les derniers instants, les organes internes fonctionnent moins bien et la perte de conscience s'intensifie. Le cœur bat de moins en moins fort, la pression artérielle chute, la peau se refroidit et les ongles noircissent.

La respiration devient elle aussi de plus en plus compliquée. Pour les personnes inconscientes, qui n'ont plus notion de leur bouche et de leur gorge, il s'agit malgré tout d'un processus intégré par le corps, qui se met en mode automatique. La respiration

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