Le fils de Georges Marchais dans l’ombre de Fabien Roussel

Il y a d’abord eu les années lycée : « En 1985, en classe de seconde à Champigny-sur-Marne, on s’est très vite trouvés, se ­souvient Olivier Marchais. La complicité, les bêtises et surtout les combats communs : les luttes pour la libération de Nelson Mandela et contre la loi Devaquet [en 1986]. On s’est construits sur deux victoires politiques. »

La ressemblance d’Olivier avec son père est frappante, mais la comparaison s’arrête là. « C’est vrai que c’est moi qui l’ai poussé à prendre sa carte aux Jeunesses communistes, enchaîne de son côté Fabien Roussel. Il avait des réticences, car il était le fils de Georges Marchais et de Liliane, grande militante communiste. Il y avait le poids du nom. Mais il avait des convictions et voulait être utile. »

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L’attelage qui se forme alors va durer une vie entière. Vacances en famille en Corse, longues randonnées en montagne, les deux copains restent inséparables au fil des années. « C’est un champion de l’organisation », avoue Fabien Roussel.

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Liliane et Georges Marchais en 1975. © AFP

« Souvent, il montait sur les tables au lycée, il parlait et moi j’organisais, rigole son complice. En fait, je n’aime pas trop être médiatique, la popularité, ce n’est pas pour moi. Mon père a été secrétaire général du PCF et mon meilleur ami aussi, mais je ne vis pas en regardan...


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