Euro 2024: "Il y a des incertitudes", les doutes d’Eric Roy sur les Bleus avant l'Autriche

Si l’Euro 2024 débute ce vendredi, l’équipe de France entrera en scène le 17 juin dans le cadre de son premier match des phases de poules contre l’Autriche. Figurants parmi les favoris pour la victoire finale, les Bleus feront face à une rude concurrence avec notamment l’Angleterre, l’Allemagne, et le Portugal. Au micro de l’émission RMC "Rothen s'enflamme", l’entraîneur de Brest Eric Roy, consultant pour RMC Sport durant l'Euro, a partagé ses doutes.

"Il y a des incertitudes"

Si le coach français est convaincu que la France a les armes pour remporter son troisième championnat d’Europe (1984 et 2000), les états physiques de certains éléments l'inquiètent après les deux matchs amicaux joués contre le Luxembourg et le Canada: "Il y 4-5 équipes qui font partie des favoris. On (la France) en fait partie. Je pense qu’on sera capable d’assumer ce statut si tout le monde est à son niveau", a-t-il déclaré.

"La grosse problématique de cette équipe de France, c’est qu’il y a pas mal d’incertitudes sur de nombreux joueurs, notamment des éléments dans l’entrejeu souvent titulaires comme Rabiot et Tchouameni qui n’ont pas encore joué, même si derrière il y a des joueurs de grande qualité. Est-ce que l’équipe sera à 100% physiquement, athlétiquement ? S’ils sont au point physiquement ils peuvent répondre, mais pour l’instant il y a des incertitudes. Ce qui me préoccupe, c’est la santé réelle de cette équipe de France."

"On se pose beaucoup de questions"

Mais, Eric Roy a confiance en Didier Deschamps pour trouver des solutions, d’autant qu’avec des noms comme Kylian Mbappé, Antoine Griezmann et Aurélien Tchouameni, la qualité est présente: "On se pose beaucoup de questions. Mais je pense que Didier Deschamps a une idée assez précise de ce qu’il va faire. Il a des alternatives avec des joueurs qui peuvent jouer à plusieurs postes. Sur le premier match, je pense qu’il a une idée précise de ce qu’il veut faire."

Si la France n’est pas LE grand favori de la compétition, le coach de Brest estime qu’il vaut mieux partir prudent que trop confiant: "Quand c’est une équipe qui a des doutes, on redouble de concentration, d’attention. On est plus craintif, donc plus concentré. C’est là où on fait de grandes performances. Je n’aime pas trop arriver dans une compétition où on est sûr de nos forces. Ca nous est arrivé dans le passé, et ça ne nous a pas forcément réussi."

Article original publié sur RMC Sport