Les enseignants de Seine-Saint-Denis poursuivent leur mobilisation après avoir été reçus au ministère

Manifestation contre le « choc des savoirs » à Paris, le 6 février 2024.  - Credit:Prezat Denis / Prezat Denis/ABACA
Manifestation contre le « choc des savoirs » à Paris, le 6 février 2024. - Credit:Prezat Denis / Prezat Denis/ABACA

Rue de Grenelle, lundi 15 avril. Les représentants syndicaux d'enseignants (Snes-FSU, CGT Éduc'action, Sud Éducation et CNT) de Seine-Saint-Denis ont été reçus par la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet. Depuis le 26 février, ces professeurs d'école, de collège et de lycée se mobilisent pour demander un « plan d'urgence » pour leur département et pour dénoncer l'insalubrité des établissements.

Une heure et demie de rencontre, et de grandes attentes… qui n'ont pas été satisfaites. Face aux « non-annonces du ministère », estiment-ils, l'intersyndicale appelle à la grève lundi 22 avril, jour de la rentrée. « C'est plus que décevant, c'est même inquiétant, surtout après six semaines de mobilisation, a abondé Marie-Hélène Plard, cosecrétaire FSU-SNUipp 93. Le ministère ne prend pas la mesure du service public de l'éducation en Seine-Saint-Denis et de l'ampleur de la mobilisation. »

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358 millions d'euros supplémentaires

Dans un communiqué, la Rue de Grenelle a indiqué vouloir « mieux prendre en compte les élèves allophones », « poursuivre le travail de sécurisation des établissements, avec un renforcement des moyens humains en vie scolaire » et « travailler sur l'attractivité du métier de professeur et du territoire ». Tout en rappelant que « plus de 200 millions d'euros supplémentaires sont investis chaque année depuis 2022 pour l'éducation prioritaire en Seine-Saint-De [...] Lire la suite