« Emily in Paris » : pour son McBaguette, McDonald’s peut dire merci à Netflix

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Capture d’écran Netflix emily in paris

SÉRIES TÉLÉ - L’Américaine la plus « ringarde » de la capitale est de retour. Ce mercredi 21 décembre, Netflix a mis en ligne l’intégralité de la troisième et dernière saison en date de sa série déjà culte Emily in Paris et comme en témoigne le premier épisode, les grandes marques du luxe ne sont plus les seules à se presser à la porter du programme pour y placer leurs produits.

Nous sommes au début de la saison et Emily doit prendre une décision déterminante : rejoindre la nouvelle société de son ex-boss, la géniale Sylvie Grateau, ou suivre Madeline Wheeler, celle qui a toujours cru en elle. Dans ce contexte houleux, un proche l’appelle. Il lui apprend qu’un client cherche une agence marketing en France pour lancer son nouveau sandwich. Ce client, c’est McDonald’s. Et ce sandwich, c’est... le McBaguette.

En France, comme à l’étranger, McDonald’s ne bénéficie pas d’une image luxueuse, contrairement aux autres marques défendues par l’agence de Sylvie Grateau. Mais dans le Paris d’Emily, si. Des dizaines de macarons sont mis en avant à l’entrée. Les verres ne sont pas en plastique. Et tout est propre.

« C’est du McDonald’s, mais adapté à la culture française, lance l’héroïne, avant d’ajouter à l’adresse de Gabriel, son ami cuisinier, qui l’a amené ici : J’y crois pas. Un chef qui va chez McDo. »

La scène a tout l’air d’une pub, mais non. C’est le fruit d’un partenariat entre le fast-food et la série Netflix, comme le préfigure le (discret) message au début de l’épisode annonçant le placement d’un produit. Un menu « Emily in Paris » est, parallèlement à la sortie du programme, disponible à la commande sur le site. Il propose, en plus du McBaguette, deux macarons aux saveurs brownie & cranberry.

Emily in Paris, vitrine des marques

Le placement de produits à la télé n’est pas nouveau. Il a permis à plus d’une marque de décoller, comme Jimmy Choo et Manolo Blahnik grâce à la série Sex and the City. Le jogging Juicy Couture de Gabrielle dans Desperate Housewives peut aussi en témoigner. Emily in Paris, dont la première saison a été visionnée 58 millions de fois en l’espace d’un mois au moment de sa sortie, attire un nombre grandissant d’enseignes du luxe, allant de Chanel à Carel, en passant par Courrèges.

Pour sa deuxième saison, la production avait même mis au point un partenariat commercial visant à mettre en vente certaines des pièces de luxe aperçues sur le dos de l’héroïne. Il suffisait pour ce faire de se rendre sur l’e-shop de Netflix ou sur le site de la chaîne américaine de grands magasins Saks Fifth Avenue à la fin du visionnage.

Comme l’explique cet article des Échos, la série est devenue « la destination n°1 des annonceurs ». Diffusée dans 190 pays du globe, elle est tellement demandée « qu’elle pourrait d’ailleurs, si Netflix le voulait, être financée quasiment en intégralité par le placement de produits », souffle la journaliste. La troisième saison n’était pas déjà sortie, que la production d’une quatrième avait déjà été lancée.

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