Elle pensait avoir un torticolis, elle apprend qu'elle souffre d'un cancer rare

Cette femme a découvert que sa fracture au cou était liée à un myélome, un cancer rare.

Elle découvre que sa fracture du cou est due à un myélome (Getty Images)

Gênée par une douleur persistante au cou, une femme décide de consulter son médecin. Pour lui, elle n'a rien de grave et peut rentrer chez elle avec des analgésiques pour se reposer. Mais, la douleur ne passe pas. Cinq mois après, elle découvre qu'un os de son cou est cassé. Autre mauvaise nouvelle, elle apprend que cette fracture est la conséquence d'un myélome, un cancer du sang incurable.

Le myélome est un cancer rare dont l’incidence est en augmentation. "En 2023, on estime à 6 487 le nombre de nouveaux cas de myélome multiple par an en France, dont 55 % chez l’homme. Cela représente environ 2 % de l’ensemble des cancers. Le pic d’incidence se situe autour de 72 ans chez l’homme et 74 ans chez la femme", détaille la Fondation ARC.

Selon le site du Daily Mail, qui rapporte cette histoire, une prise en charge plus précoce des problèmes de cou aurait permis de lui administrer un traitement permettant de prévenir les lésions osseuses.

"C'était au plus fort des restrictions liées au Covid-19 donc mon mari Philip n'était pas autorisé à être avec moi lorsque j'ai reçu la nouvelle choc. J'étais en larmes. Je ne voulais pas quitter Philip, ma fille Grace ou mes quatre magnifiques petits-enfants. Il y avait encore tant de choses que je voulais faire", raconte la patiente. Parmi les symptômes, elle se souvient également d'une importante soif l'obligeant à boire jusqu'à quatre litres d'eau par jour.

Comme le myélome attaque les reins, le corps augmente considérablement son apport en liquide pour tenter d'éliminer le calcium. "Au début, je me sentais étrangement faible et étourdie, incapable de marcher aussi loin que d'habitude ou d'aller à la salle de sport aussi souvent que d'habitude. Puis, j'ai commencé à avoir une soif incroyable et j'ai commencé à perdre du poids, passant de 42 kg à 38 kg. J'avais aussi des insomnies et des infections régulières."

Les experts affirment que si Esther avait été diagnostiquée plus tôt, elle aurait pu éviter les blessures qui ont résulté du myélome. "Je n'ai pas pensé une seule minute que c'était ce que j'avais. J'avais le sentiment d'être trop jeune pour souffrir de quelque chose comme ça", explique la patiente.

Si les deux premières séries de chimiothérapie d'Esther ont échoué, une troisième tentative a stabilisé le cancer. "Le myélome érode la solidité des os, et dans le cas d'Esther, les dégâts ont été plus importants en raison du retard de cinq mois", souligne le professeur Graham Jackson, spécialiste du myélome au Newcastle Hospitals NHS Foundation Trust. Avant de conclure : "Avec le myélome, on peut vivre jusqu'à 15 ans si le diagnostic est posé tôt".

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