Elections législatives 2024 : Faut-il craindre des ingérences étrangères dans la campagne ?

désinformation - Pendant les élections européennes, des comptes pro-russe ont soutenu le RN, tandis que des comptes pro-chinois ont visé Raphaël Glucksmann. Quel est le risque que de telles ingérences se reproduisent pendant la campagne éclair des législatives ?

Un candidat aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, accusé sur les réseaux sociaux d’être un agent de la CIA. La manœuvre provenait « d’acteurs prochinois » et de « comptes prochinois », avait alors indiqué une source sécuritaire à l’AFP. Risque-t-on de voir la même manœuvre se reproduire envers un candidat ou un parti, alors qu’Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir, à la surprise générale, la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue d’élections législatives dans un laps de temps très court – trois semaines de préparation et de campagne avant la tenue du premier tour ?

Le risque d’ingérences étrangères existe bien, a estimé la sénatrice LR Agnès Canayer, co-rapporteuse d’une proposition de loi sur le sujet. « Une élection est toujours un terreau favorable aux ingérences, surtout lorsqu’elles sont nationales », a-t-elle développé auprès de La Croix. Et ce, d’autant plus que certains pays ne cachent plus leurs ambitions. Margarita Simonian, la cheffe des médias pro-Kremin RT et Sputnik, a reconnu la création de canaux visant à toucher la population américaine.

Surfer sur les divisions

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