"Nous danserons de nouveau" : le message plein d'espoir de l'ex-otage du Hamas Mia Schem

La jeune Franco-Israélienne de 21 ans Mia Schem a été capturée par le Hamas lors d'une rave party le 7 octobre avant d'être libérée 55 jours plus tard. Aujourd'hui de retour chez elle, elle appelle à ne pas laisser la guerre l'emporter.

Des mots pleins d'espérance. La jeune Mia Schem, Franco-Israélienne de 21 ans, capturée par le Hamas lors des attaques du 7 octobre et libérée le 30 novembre, a posté un message sur son compte Instagram samedi 9 décembre, dans lequel elle partage à la fois sa douleur et son optimisme.

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A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

"La douleur et la peur, les scènes difficiles, les amis qui ne reviendront pas et ceux qu'on doit ramener", se rappelle-t-elle, après avoir vécu un enlèvement et 55 jours de captivité.

"Mais nous gagnerons quand même, nous danserons de nouveau!", clame-t-elle, appelant à ne pas laisser la haine et la guerre l'emporter, alors que son enlèvement s'est déroulé dans le cadre d'une rave party près de la frontière avec Gaza et où plus de 250 personnes ont été tuées.

Un tatouage en mémoire

Le message posté par Mia Schem s'accompagne d'un cliché la montrant dans un intérieur, l'air détendu, tatouages sur les bras, ressemblant à beaucoup de jeunes femmes de son âge. Son regard, tourné vers l'objectif, apparaît confiant. Une attelle entoure son bras droit.

Un second cliché montre un gros plan de son bras gauche. Elle y révèle un nouveau tatouage: "We will dance again 7.10.23" (nous danserons de nouveau 7.10.23, NDLR).

Un souvenir indélébile de ce qu'elle a vécu, mais aussi un hommage aux personnes mortes ce jour-là, alors que nombre d'entre elles participaient comme elle à un festival de musique.

Libérée fin novembre

La Franco-Israélienne a été libérée le 30 novembre dans le cadre de l'accord passé entre le Hamas et Israël, sous la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Elle était retenue dans la bande de Gaza depuis l'attaque du festival de musique Supernova Sukkot, qui se tenait à proximité de l'enclave palestinienne.

L'incertitude a longtemps été de mise concernant sa survie aux attaques du 7 octobre. Une vidéo a été publiée par le groupe palestinien le 16 octobre la montrant blessée, mais vivante.

Elle est la quatrième otage française à avoir été libérée par le Hamas pendant la trêve humanitaire.

Article original publié sur BFMTV.com

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