Le débat sur l’interdiction de la GPA relancé à l’Assemblée par Les Républicains

Un projet de résolution doit être déposé par le député Fabien Di Filippo visant à réaffirmer l'interdiction de la GPA en France, à l'image du Parlement européen (photo d'illustration).  - Credit:Jacques Witt/SIPA
Un projet de résolution doit être déposé par le député Fabien Di Filippo visant à réaffirmer l'interdiction de la GPA en France, à l'image du Parlement européen (photo d'illustration). - Credit:Jacques Witt/SIPA

Le débat sur la gestation pour autrui (GPA) est relancé. Une semaine après le vote d'un texte par le Parlement européen dans la lutte contre la traite d'êtres humains, et qui inclut la GPA sur la liste des pratiques considérées comme un crime si celle-ci est forcée, la droite se saisit à nouveau du dossier.

Le député Fabien Di Filippo (Les Républicains) doit déposer une proposition de résolution à l'Assemblée nationale ce mardi 30 avril visant à réaffirmer l'interdiction de la GPA en France, jusqu'à son inscription dans la Constitution.

« Le droit français doit d'urgence se conformer à cette directive européenne et empêcher que soit admis ou reconnu le fait d'acheter un enfant ou de louer le ventre d'une mère », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux après l'adoption de cette directive européenne.

L'amendement inscrivant la GPA dans la liste des crimes avait, par ailleurs, été porté par l'eurodéputé français Les Républicains François-Xavier Bellamy.

La « criminalisation de la GPA »

Selon les informations de Figaro, l'article de résolution de Fabien Di Filippo défend six mesures, dont le fait de transposer la « criminalisation » de la GPA dans le droit français, de condamner ceux qui y ont recours, mais aussi d'inscrire son interdiction dans la Constitution. Le député LR entend également ouvrir des démarches internationales pour une interdiction « universelle ».

« Il est important de réagir vu les déclarations très graves de plusieurs ministres qui demandent une [...] Lire la suite