Cruralgie : quelles différences avec la sciatique et comment soulager la douleur ?

Douleur qui part du bas du dos ou de la fesse, se prolonge le long de la cuisse, du mollet et jusqu’à la cheville ? En fonction de la région de la jambe, il peut s’agir d’une cruralgie ou d’une sciatique. On fait le point pour les différencier et soulager la douleur ressentie.

La cruralgie, comme la sciatique, provoque une douleur dans le bas du dos, le long de la fesse, de la jambe et jusqu’à la cheville. Pour la cruralgie, le mal va se faire ressentir sur le devant de la cuisse, contrairement à la sciatique qui sera piquante sur l’arrière.

Curalgie et sciatique : des atteintes nerveuses qui doivent être prises en charge

Dans les deux cas, cette atteinte nerveuse peut devenir très handicapante au quotidien et s’accompagner d’autres symptômes, notamment des fourmillements dans les membres inférieurs, des troubles de la sensibilité sur la même zone, des difficultés à bouger le pied ou la jambe et une faiblesse musculaire. Bien que très douloureuses et parfois handicapantes, la cruralgie et la sciatique ne sont pas graves mais doivent être prises en charge. Cette gêne est due au disque intervertébral, élément essentiel de la colonne vertébrale, qui en assure les mouvements de flexion, d’extension, de torsion et d’inclinaison latérale. Ce disque sert également à amortir les chocs et peut être sur-sollicité, le fragilisant. Des efforts physiques répétés, un surpoids ou de mauvaises postures peuvent accélérer son vieillissement et le fragiliser, ce qui provoque les cruralgies comme les sciatiques.

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Comment soulager ces maux

Pour confirmer qu’il s’agit bien d’une cruralgie, le médecin vous prescrira une IRM qui pourra mettre en exergue le point de compression exercé sur la colonne vertébral qui bloque le nerf qui irradie dans la jambe. Des séances de kinésithérapie seront alors prescrites car, même si quelques jours de repos pourront tout d’abord soulager la douleur, il sera ensuite nécessaire de remettre le corps en mouvement et de renforcer la ceinture abdominale. Des anti-inflammatoires seront également prescrits afin de détendre au maximum le muscle contracté, mais ils n’auront des effets que très temporaires.

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