Crise d'épilepsie : que se passe-t-il dans le cerveau ?

"Que se passe-t-il dans le cerveau lors d'une crise d'épilepsie ?", nous demande une lectrice sur notre page Facebook. C'est notre question de la semaine.

"Que se passe-t-il dans le cerveau lors d'une crise d'épilepsie ?", nous demande Alex Andra sur notre page Facebook. C'est notre question de lecteur de la semaine. Merci à tous pour votre participation.

Les crises d'épilepsie peuvent être généralisées ou partielles

Le temps s’arrête. Les mots restent coincés dans la gorge. Les mains tremblent. Le regard panique. Tentative de mouvement, perte de contrôle, glissement. Très souvent, c’est la chute. Au sol, les membres se crispent, font des soubresauts, les pensées restent bloquées dans le cerveau. Le corps est assiégé, il capitule. Entendre tout ce qu’il se passe, sans parvenir à interagir : tel est le ressenti lorsque l’on vit une crise d’épilepsie dite "généralisée".

Ce type de crise d'épilepsie est la forme la plus connue et la plus impressionnante. Il s'agit d'une crise motrice touchant l’ensemble de la musculature squelettique (raidissement brutal puis secousses), associée à une perte de conscience (absence de quelques secondes à quelques minutes) et à des manifestations végétatives (respiratoires, urinaires...).

Mais parfois, les crises d'épilepsie ne sont que "partielles" : elles peuvent causer "seulement" un raidissement des doigts, des fourmillements dans un membre, ou encore des hallucinations auditives ou visuelles... Tout dépend de la zone cérébrale impactée.

L'équivalent d'un court-circuit entre les neurones

Touchant 400.000 Français et 50 millions de personnes dans le monde (le plus souvent, des enfants, adolescents et personnes âgées), la crise d’épilepsie est en effet une affection neurologique qui se manifeste par des "décharges excessives", c’est-à-dire une hyperactivité d’un groupe plus ou moins étendu de neurones, se situant sur un ou les deux hémisphères du cerveau (dans le cas de crises généralisées, plusieurs zones réparties dans les deux hémisphères cérébraux sont touchées). "L’image la plus parlante serait celle d’un court-circuit troublant le fonctionnement cognitif et/ou le comportement norm[...]

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