La COP-19 au secours des tortues d'eau douce et des "grenouilles de cristal"

Les délégués de plus de 180 pays et experts en protection d'espèces menacées, réunis depuis une semaine à Panama, poursuivent leur discussion au sujet de la protection de la biodiversité.

La conférence COP-19 de la Convention sur le commerce international d'espèces menacées (CITES) se portera durant sa seconde semaine à Panama au secours d'une douzaine d'espèces de tortues d'eau douce et des grenouilles dites "de cristal" car leur peau transparente permet de voir leurs organes internes.

Le commerce de cornes de rhinocéros blancs et d'ivoire refusé

Les délégués de plus de 180 pays et experts en protection d'espèces menacées, réunis depuis une semaine à Panama, ont décidé dès le 21 novembre de maintenir l'interdiction totale du commerce de cornes de rhinocéros blancs (Ceratotherium simum simum).

La proposition du Eswatini (ex-Swaziland), parrainée par le Botswana et la Namibie, d'assouplir le commerce de cornes de ses rhinocéros pour dégager des ressources afin de financer la protection de l'espèce a été rejetée lundi par 85 voix contre 15 et 26 abstentions en dépit du soutien du Japon et de plusieurs pays africains. D'autres pays africains, l'Union européenne, Israël et le Panama avaient auparavant appelé à rejeter tout aménagement.

De même, les délégués ont refusé d'autoriser la reprise du commerce de l'ivoire, même régulé, à la satisfaction de l'ONG Fonds international pour le bien-être animal (IFAW). Le "commerce légal d'ivoire ouvre des opportunités pour les trafiquants d'ivoire d'éléphants chassés par des braconniers", fait valoir le vice-président de l'IFAW, Matthew Collis.

Reptiles et batraciens

La protection de reptiles et batraciens promet d'être parmi les moments forts de cette 19e conférence de la CITES : elle devra se prononcer d'ici sa clôture vendredi sur les règles de commercialisation d'une douzaine d'espèces de tortues d'eau douce, et autant de variétés de "grenouilles de cristal".

"Les tortues d'eau douce sont parmi les principales espèces victimes de trafic international et sont sous pression" pour cette raison, explique à l'AFP Yovana Murillo, de l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS). Quatre pays d'Amérique latine (Brésil, Colo[...]

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