Colombie: cessez-le-feu «unilatéral» d'une dissidence des FARC après des négociations avec le pouvoir

En Colombie, le groupe dissident des FARC, Segunda Marquetalia, accepte un cessez-le-feu « unilatéral » et la libération des otages toujours détenus en captivité. Les négociateurs du président Gustavo Petro et ceux de la guérilla, qui compte 1 600 combattants, sont réunis à Caracas au Venezuela depuis le 24 juin pour parvenir à un consensus.

La date d'entrée en vigueur du cessez-le-feu n'a pas été encore précisée. Dans ce document signé par le négociateur en chef du gouvernement, Armando Novoa, et celui de la Segunda Marquetalia, Walter Mendoza, on apprend que cette désescalade commencera dès l'entrée en vigueur du décret présidentiel sur les opérations militaires offensives.

Le groupe rebelle s'est donc engagé à un cessez-le-feu, à la libération des otages, mais aussi à ne pas rester armé ou en uniformes dans les « centres urbains » ainsi que sur les « voies terrestres et fluviales ». Le texte précise que le « cessez-le-feu unilatéral de la Seconda Marquetalia n’implique pas la limitation des pouvoirs constitutionnels et légaux des forces de sécurité ».

Une réunion aura lieu à Tumaco, à l'ouest de la Colombie, au plus tard le 20 juillet pour présenter cet accord de « désescalade ».

Les promesses du président Petro pour sortir du conflit

La Segunda Marquetalia, deuxième groupe dissident des ex-FARC derrière l'état-major central (EMC), avaient annoncé l'ouverture du dialogue en février.


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