Ni animaux ni végétaux : bienvenue dans le monde fascinant des myxomycètes !

Même si on le surnomme parfois "champignon mou", un myxomycète est en réalité un plasmode, c’est-à-dire une cellule unique de très grande taille. Rien à voir, donc, avec un champignon, qui est, lui, constitué d’un réseau de filaments composés de plusieurs cellules, le mycélium. Mais les myxomycètes ne sont pas non plus des animaux ou des végétaux ! Les quelque 1 000 espèces existantes constituent en fait une classe à part dans le monde du vivant. À l’instar du Stemonitis axifera, on les trouve le plus souvent en forêt, sur du bois mort, un lit de feuilles ou de mousses. Ils jouent un rôle essentiel dans cet écosystème car ils produisent des minéraux qui enrichissent le sol et permettent aux plantes de se nourrir.

Vient un moment dans la vie d’un myxomycète où il ralentit ses déplacements jusqu’à se fixer à un endroit précis, sans que l’on sache exactement ce qui déclenche ce changement. Le plasmode (son unique cellule) se métamorphose alors et "fructifie", c’est-à-dire qu’il laisse la place à de petites structures dont la forme rappelle souvent celle d’un champignon à chapeau. Ces fructifications sont appelées myxocarpes et contiennent les spores destinées à la reproduction. Ces spores sont ensuite dispersées par le vent, des insectes ou d’autres animaux… et le cycle recommence.

Ce n’est pas pour rien que le blob ou Physarum polycephalum est la star des myxomycètes ! Ses capacités ne cessent d’étonner les scientifiques qui l’élèvent et l’étudient en labo. Dans de bonnes conditions, (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Les bouteilles d'eau chauffées par le soleil libèrent des substances toxiques
Pourquoi le sable des plages australiennes est rose ?
Cette technique permet de vérifier la présence de PFAS dans vos assiettes en carton
Pollution : la Seine ou la Tamise, quel fleuve est le plus contaminé ?
Publicité : un label "feu tricolore" pour connaître l'empreinte carbone des produits