Chris Hipkins, le “Monsieur répare-tout” qui reprend la barre de la Nouvelle-Zélande

Hipkins parviendra-t-il à stabiliser le navire ? ”, se demande ce dimanche 22 janvier le New Zealand Herald. Le ministre de la Police et de l’Éducation, 44 ans, a été choisi la veille par le parti travailliste pour remplacer Jacinda Ardern au poste de Premier ministre après sa démission surprise le 19 janvier. Ce choix a été confirmé ce dimanche 22 janvier.

Pour tenir la barre du navire Nouvelle-Zélande, comme le figure sur sa une l’édition dominicale du New Zealand Herald, Chris Hipkins sera secondé par Carmel Sepuloni qui deviendra la première vice-Première ministre d’origine pasifika de l’histoire. Environ 8 % des 5,1 millions de Néo-Zélandais s’identifient comme appartenant à ce peuple indigène des îles du Pacifique.

En charge de la politique “zéro Covid”

“Député depuis 2008, Hipkins est apparu sous les projecteurs en 2020 en acceptant de mettre en œuvre la réponse à la pandémie de Covid-19”, rappelle le journal d’Auckland. Celui qui a hérité alors du surnom de “Monsieur répare-tout” (“ Mr fix-it”) a eu la lourde charge de faire appliquer une politique “zéro Covid” parmi les plus draconiennes au monde. La Nouvelle-Zélande a fermé hermétiquement ses frontières pendant près de deux ans et imposé des confinements extrêmement stricts.

Une autre “bataille difficile” attend ce “Monsieur répare-tout” après son intronisation mercredi 25 janvier par la gouverneure générale, représentante de Charles III. Celui que l’universitaire Grant Duncan qualifie dans les colonnes du Herald de “fiable et intelligent n’hésitant à servir de chien d’attaque quand on lui demande”, devra en effet tenter de mener le parti travailliste à la victoire, lors des élections d’octobre. Il est aujourd’hui à la traîne dans les sondages derrière le Parti national (libéral). Or, estime ce professeur, Chris Hipkins “n’a pas le charisme de Jacinda Ardern”.

Ce que l’éditorialiste Audrey Young nuance. Non seulement le futur Premier ministre a, à ses yeux, des qualités d’orateur et une immense capacité de travail mais “un style plus détendu en politique qu’Ardern”. Et tant “son CV politique impressionnant que son tempérament” font que “‘Monsieur répare-tout’ est plus que bien préparé pour son nouveau rôle”.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :