"C'est le président de la Turquie": en plein meeting, Trump confond Orban et Erdogan
L'ancien président américain a confondu la Hongrie et la Turquie devant des sympathisants lors d'un meeting. Il a salué le très controversé Premier ministre hongrois en qui il voit "l'un des meilleurs dirigeants au monde".
Les pieds dans le tapis. En pleine campagne pour les primaires républicaines, Donald Trump a confondu le premier ministre hongrois Viktor Orban et le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Il se passe beaucoup de choses en ce moment dans ce monde qui explose. J'ai été très honoré (de le recontrer), il y a cet homme Viktor Orban. Est-ce que vous le connaissez?", a demandé l'ex-président américain à ses partisans lors d'un meeting dans le New Hampshire ce lundi 23 octobre.
Avant de poursuivre: "Il est vraiment l'un des meilleurs dirigeants au monde, le plus fort. C'est le président de la Turquie."
"Il est un peu controversé mais bon"
Donald Trump souhaitait très probablement saluer le dirigeant hongrois qui a été la seule figure politique en Europe à le soutenir en 2016 lors de la campagne présidentielle aux États-Unis.
Les deux hommes se sont rencontrés à plusieurs reprises ces dernières années. Viktor Orban avait notamment été accueilli à la Maison-Blanche en 2019. À l'époque, Donald Trump avait expliqué qu'il était "probablement comme lui".
"Il est un peu controversé mais bon... Vous faites un bon travail et vous faites en sorte que votre pays soit en sécurité", avait-il expliqué pour accueillir le Premier ministre hongrois.
"La frontière" de la Hongrie avec la Russie
Cette visite avait un caractère historique. Aucun dirigeant hongrois n'avait été reçu depuis 2005 à la Maison-Blanche. Donald Trump avait appelé à sa réélection en 2022.
L'ancien président américain a encore évoqué "la frontière" du pays dirigé par Viktor Orban avec la Russie. Ni la Turquie ni la Hongrie n'ont cependant de frontière terrestre avec le pays dirigé par Vladimir Poutine.
Viktor Orban, l'une des coqueluches d'Éric Zemmour et de Marion Maréchal en France, est dans le viseur de la Commission européenne après de nombreuses entorses à l'État de droit. Atteintes à l'indépendance de la justice et à l'action des ONG, corruption au sommet, lois anti-LGBT... Plusieurs procédures de justice sont étudiées par la Cour de justice européenne.
Article original publié sur BFMTV.com
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