La Cemac face au casse-tête de la répartition des postes-clés à la tête de ses institutions

Le système de rotation actuel au sein de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale, ne résout pas tous les cas de figures. Face aux problèmes récemment soulevés lors du sommet extraordinaire en février, les dirigeants des six pays membres ont désigné début avril le président équato-guinéen, Theodore Obiang Nguéma Mbazogo, comme chef d'État dédié à la conduite d'une étude qui devra résoudre une équation complexe.

La question est hautement sensible : 28 postes à la tête des différents organes, institutions et agences de la Cemac sont en jeu.

À ce jour, le principe qui prévaut est celui de la rotation par ordre alphabétique français : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-équatoriale et Tchad. Mais comme le note la présidence de la Commission de la Cemac, « bien que la rotation soit effective, l'équilibre, quant à lui, est toujours recherché ».

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La Cemac compte cinq institutions communautaires (UMAC, Parlement communautaire, Cour de Justice, Cour des Comptes, Conférence des chefs d'État), sept organes communautaires (Conseil des ministres de l'UEAC, Commission de la Cemac, BEAC, BDEAC, Cosumaf, Gabac) et seize institutions spécialisées et agences d'exécution.


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