"La voix off nous prend pour des abrutis" : Cash Investigation exaspère la Toile avec "son ton" et "sa mise en scène"
Jeudi 13 janvier 2022, France 2 diffuse un nouveau numéro de "Cash investigation". Intitulé "Liberté, santé, inégalité", le reportage s'intéresse aux déserts médicaux partout en France. Un programme "d'intérêt public" pour certains internautes qui s'attaquent pourtant au "ton" et à la "mise en scène" des journalistes.
Les Français ont-ils tous accès aux mêmes soins médicaux ? Selon le numéro de "Cash investigation" du jeudi 13 janvier 2022 intitulé "Liberté, santé, inégalité", ils sont huit millions à vivre dans un désert médical. La faute à la liberté d’installation des médecins partout dans le pays. Et ce, alors que d’autres professions libérales sont réglementées à ce sujet. Résultat : dans une commune sur trois, trouver un généraliste relève de la mission (presque) impossible. Il faut croire que les nombreuses propositions alléchantes du gouvernement pour y remédier ne sont pas suffisantes pour venir à bout de ce problème. Tout au long de son premier reportage de l’année, Elise Lucet confronte directement les principaux intéressés sur leurs motivations et les raisons de leur absence dans les zones en pénurie de généralistes.
Cancer : des centaines d’établissements opèrent en toute irrégularité. #CashInvestigation a passé au crible des millions de données de santé confidentielles : @EliseLucet et Gabriel Garcia vous expliquent ce qu’ils ont découvert. https://t.co/rFRqwGGswH pic.twitter.com/RIyHrfPPen
— France 2 (@France2tv) January 13, 2022
Les règles auxquelles sont confrontées les professions libérales
Interrogé par l'un des journalistes du programme, le docteur Guillaume Barucq se réjouit d’exercer une profession lui offrant la liberté d’organiser son emploi du temps, la liberté de choisir son lieu d’exercice et d’en changer, la liberté de faire évoluer sa pratique… "Une des caractéristiques de la médecine libérale en France, c’est justement cette liberté", a-t-il assené. De son côté, Pascal Glais, pharmacien dans l’Orne, rappelle devant les caméras de "Cash Investigation" : "Les pharmaciens ne peuvent pas s’installer où ils le veulent, où ils le souhaitent. C’est-à-dire qu’il y a des contraintes démographiques. En fonction de la population, vous pouvez ou non avoir une pharmacie. Cela évite qu’elles soient les unes à côté des autres et qu’il n’y en ait pas sur 50 kilomètres. Il y a un maillage, une répartition sur tout le sol métropolitain qui est assez égalitaire pour la population".
Vidéo. Nicolas Hulot : pourquoi Elise Lucet a tout fait pour "ne surtout pas le croiser"
Les internautes déplorent le ton "insupportable" de "Cash investigation"
Avant d’ajouter : "Nous avons une règle du jeu qui ne s’applique pas à l’ensemble des intervenants de la chaîne de santé. On ne comprend pas qu’on ne puisse pas imposer des règles d’installation un peu plus strictes pour les médecins…". Contrairement aux généralistes, les sages-femmes, infirmiers et kinésithérapeutes doivent eux aussi respecter cette règle. Une enquête qui en dit long sur la santé de la France, mais vivement critiquée sur Twitter. Si les internautes ont salué l’utilité de l’émission, ils ont toutefois déploré le ton et les mises en scène de "Cash investigation" qui, selon eux, nuisent au sujet. "J'ai l'impression que la voix off s'adresse à des débiles mentaux", "Insupportable la mise en scène des journalistes" ou encore "La mise en scène, voir starificatio(n des journalistes me dérange" et "Le ton est lassants à force", peut-on lire.
Personnellement j'y connais rien au fonctionnement du système de santé mais franchement la mise en scène de #CashInvestigation décridibilise totalement les propos tenus J'y crois plus du tout On voit une émission tv dans laquelle la forme a pris le pas sur le fond
— KaraNoyak✏ (@KaraNoyak) January 13, 2022
Insupportable le petit ton des reportages de #CashInvestigation et cet humour maladroit, c'est 🤮
— 𝙘𝙡𝙤𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚. (@BasiqueClotaire) January 13, 2022
#CashInvestigation
J'ai l'impression que la voix off s'adresse à des débiles mentaux.
Il n'y a pas que des banlieues en France.@VallooValloo @Ceririse1965 @Mariett64686240 @debpompom— Jean Barrault #Zemmour 2022🇨🇵 (@Jean_Barrault1) January 13, 2022
C'est exactement ce que je me disais. Je trouve ça dommage car le sujet est clé, il y a du fond mais le ton "pseudo humoristique" est insupportable. Ça colle pas avec le sujet. J'ai l'impression que #CashInvestigation @EliseLucet nous prennent pour des cons #journalistespectacle
— Michael Amand (@MichaelAmand) January 13, 2022
Insupportable la mise en scène des journalistes #CashInvestigation
— AH (@Adrien_SN_BRUCH) January 13, 2022
C’est limite si la voix off nous prend pas pour des abrutis 😂 #CashInvestigation
— [ retoucheur®️] (@retoucheur) January 13, 2022
Le ton #CashInvestigation est lassants à force.
— [ retoucheur®️] (@retoucheur) January 13, 2022
Insupportable le ton de #CashInvestigation
— agnay (@_Agnay_) January 13, 2022
La lourdeur du commentaire… 😅 #CashInvestigation
— Julien Balidas (@JulienBalidas) January 13, 2022
Le ton adopté par le journaliste est absolument insupportable et déplacé, surtout en période de crise sanitaire. Vous n’avez personne d’autre sur qui taper ? #CashInvestigation
— MarieAdAt (@MarieAdAt1) January 13, 2022
La mise en scène, voir starification des journalistes me dérange ... #CashInvestigation
— Kristof (@kristof_tof) January 13, 2022
Malgré ces critiques, les internautes ont salué la pertinence du sujet "d'interêt public" sur Twitter.
Très intéressant le reportage #CashInvestigation
— 😉✌️ (@PersonneDz1) January 13, 2022
#cashinvestigation merci à vous de nous éclairer et de voir que ce qui sont censés nous soigné refusent de le faire.
Primum non nocere, en premier ne pas nuire. Serment d'hypocrate. Là ils nuisent aux français qui les paient!! Ahurissant @gouvernementFR vous comptez bouger?— pimprenelle (@nxavada) January 13, 2022
Dinguerie ce reportage ! #cashinvestigation franchement vous valez la taxe audiovisuelle 👌
— Namikaze Litchy (@PetiteLitchy) January 13, 2022
#CashInvestigation : L’émission d’intérêt public n*1 !
— Joseph Neau (@JosephNeau) January 13, 2022
Le message de #CashInvestigation est le bon : sans remise en cause de la liberté d’installation, on ne peut pas y arriver
— Mehdi Yalaoui (@YalaouiMehdi1) January 13, 2022
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