Capital - "On devrait les encadrer vu le prix !", "On vit pas dans le même monde je crois" : cette commerçante fabrique des pâtes fraîches et réalise des marges qui sidèrent les internautes

Ce dimanche 17 septembre, Julien Courbet présente un nouveau numéro de "Capital" sur M6. Ce soir, le magazine s'est notamment intéressé au business des pâtes fraîches. Consommées deux plus qu'il y a quinze ans, les "pastas" prêtes à l'emploi ont suscité de nouvelles vocations. À l'image de Claire, ancienne assistante de direction, qui a décidé de se reconvertir dans le commerce de la pâte fraîche il y a cinq ans. Si son commerce rencontre un véritable succès, les marges de l'entrepreneuse ont choqué de nombreux internautes...

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Dans le nouveau numéro de "Capital" consacré aux pâtes prêtes à l'emploi, Claire, ancienne assistante de direction, a expliqué les raisons de sa reconversion. (Capture d'écran M6)

Un (très) juteux business. Ce dimanche soir, sur M6, les téléspectateurs assistent à la diffusion d'un tout nouveau numéro du magazine "Capital", présenté par Julien Courbet.

Pour l'occasion, les équipes de l'émission se sont notamment intéressées aux plats préparés. Comme l'a expliqué l'animateur en tout début d'émission, chaque soir nous mettons en moyenne une vingtaine de minutes pour préparer le dîner soit deux fois moins de temps qu'il y a vingt ans. Ce manque de temps a ainsi créé un véritable marché des repas préparés à la faveur des industriels, des plats chers et rapides à cuisiner mais aussi des appareils électroménagers censés nous faire gagner du temps. Dans ce reportage intitulé "Vite fait, vite prêt : enquête sur les plats express des familles", les équipes de "Capital" sont parties en immersion dans le monde des raviolis, des pâtes fraîches, de l'expresso et de la purée ! Et la première enquête de l'émission s'est penchée plus particulièrement sur les "pastas" prêtes à l'emploi. Ce type de pâtes est devenu, au fil des années, un incontournable des rayons frais de nos supermarchés. Grandes marques, marques de distributeurs, nombreuses gammes et saveurs, les pâtes fraîches prêtes à consommer ont définitivement pris d'assaut les assiettes des Français : avec 100 000 tonnes l'an dernier, nous en consommons en effet deux fois plus qu'il y a quinze ans !

"Go faire des pâtes hein !"

À côté des traditionnelles tagliatelles et des gnocchi à poêler, les raviolis farcis ont fait une entrée tonitruante dans les rayons des pâtes fraîches en faisant exploser le nombre de références : les pâtes farcies représentent aujourd'hui 56 % des ventes du secteur avec des prix allant en moyenne de 8 à 20 euros le kilo. Auprès de Lustucru et de Giovanni Rana, les marques de distributeurs ont au fil du temps gagné en parts de marché. Et ce business n'intéresse pas que les industriels ! Dans le reportage diffusé ce soir, à Corveissiat, dans l'Ain, les téléspectateurs ont ainsi découvert le témoignage de Claire, ancienne assistante de direction, qui, il y a cinq ans, a décidé de se lancer dans la fabrication de pâtes fraîches. Diplômée d'école hôtelière, elle a acheté ses machines d'occasion pour moins de 15 000 euros. Depuis, Claire fait tout elle-même : de la préparation des pâtes, dont la farce dépend de ce qu'elle trouve sur les marchés, à leur vente ! Ses quarante kilos de pâtes fraîches préparés en deux jours rencontrent un succès fou sur les étals des marchés. Ce travail, très physique, est toutefois très bien rémunéré : si la pâte non farcie lui coûte deux euros, son prix de revente, lui, s'élève à neuf euros le kilo, soit deux fois le prix vendu en grande surface. Et pour ses pâtes farcies, la marge réalisée est encore plus importante : ses pâtes au chèvre et au pesto lui coûtent 8,20 euros du kilo et elle les revend 33 euros du kilo, soit une marge multipliée par quatre ! Si les pâtes de Claire ont ouvert l'appétit des téléspectateurs, ses marges réalisées ont sidéré les internautes...