Capital - "Beaucoup d'arnaqueurs", "Il faut être un menteur pour être serveur ?", "On va pas au restaurant pour manger du surgelé" : les internautes révoltés des mensonges des restaurateurs

Ce dimanche 30 juillet, Capital consacre son document de la soirée aux fraudes et abus : cet été, comment détecter les arnaques ? Entre cartes des restaurants, climatisation ou clubs de vacances privés, les clients ont de quoi se méfier.

Les internautes étaient sidérés que les restaurateurs arnaquent leurs clients.
Les internautes étaient sidérés que les restaurateurs arnaquent leurs clients.

Comment savoir ce qui se trouve dans votre assiette lorsque vous allez au restaurant ? Le secret se trouve en cuisine. Dans l'émission de Capital de ce dimanche 30 juillet, on découvre les fraudes et arnaques qui rythment l'été, à commencer par le contenu de votre plat. L'équipe a enquêté : dans un restaurant du bord de mer, à Quiberon, le serveur assure que son poisson est frais. Mais ce n'est pas exactement ce que découvre la journaliste, qui intègre l'équipe de serveurs : du poisson surgelé est découvert en cuisine. Ce bar est donc issu de l'élevage. Selon Capital, aujourd'hui, un poisson consommé sur deux est un poisson d'élevage, gavé aux croquettes et piqué aux antibiotiques.

À cause de la surpêche, les populations de bar ont diminué. Résultat : le cours du bar explose. En faisant le tour des restaurants de la ville de Quiberon, on découvre les arnaques mises en place par les restaurateurs. Certains mettent à la carte des bars entiers, affirmant qu'il s'agit d'un bar sauvage, alors qu'il s'agit en fait d'un poisson d'élevage. Sur les sept établissements de la ville, quatre auraient renoncé au bar d'élevage, ce qui leur permet de faire des marges sur leurs prix.

La vérité sur le poisson d'élevage

Dans cette émission, on découvre comment se déroule les élevages de bars en Méditerranée. Ils sont entassés dans ce qu'on appelle des "piscines", un bassin dans la mer. Le poisson est nourri quatre fois par jour et se retrouve serré avec ses congénères alors qu'il s'agit d'un poisson solitaire. En le nourrissant ainsi, il arrive à maturité à deux ans au lieu de cinq dans son milieu naturel. Ils sont nourris aux croquettes qui sont parfois composées de viande de poulet ou de porc. Mais avec 20 poissons au mètre cube, les maladies se diffusent rapidement. De nombreux vétérinaires vérifient donc l'état des poissons, qui sont soignés aux antibiotiques. Sur Twitter, le reportage a choqué de nombreux téléspectateurs qui se sont sentis dupés par les restaurateurs.

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