Capital - "L'addition est salée !", "C'est n'importe quoi !", "Un piège à pigeons !" : sur l'île de Porquerolles, certaines pratiques commerciales scandalisent les internautes

Ce dimanche 13 août, dans "Capital", Julien Courbet et ses équipes ont embarqué pour plusieurs destinations d'été : Etretat, la principauté d'Andorre et l'île de Porquerolles, dans le Var.

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Dans "Capital", les internautes ont notamment découvert Philippe, patron de la principale supérette de l'île de Porquerolles. (Capture d'écran M6)

Une île (trop) convoitée ? Ce dimanche 13 août, Julien Courbet anime un numéro inédit de "Capital" sur M6. Dans cette nouvelle émission, le célèbre animateur et ses équipes ont embarqué pour plusieurs destinations d'été qui rencontrent un succès fou : Etretat, en Normandie, la principauté d'Andorre et l'île de Porquerolles, dans le Var. Cette dernière, qui séduit un public de plus en plus nombreux, a récemment dû restreindre son accès afin de satisfaire une clientèle de rêve. En effet, durant l'été 2020, l'île pouvait accueillir jusqu'à 12 000 personnes sur une seule et même journée. Depuis, le parc national et les autorités locales ont décidé d'appliquer une jauge : en plus d'augmenter le tarif des tickets pour accéder à l'île (24 euros pour un adulte, 21,50 euros pour un enfant), ce ne sont plus 12 000 mais 6 000 voyageurs qui seront autorisés à débarquer quotidiennement. Et ces derniers devront garder un oeil sur leurs montres : ils ne pourront rester sur place que pour une durée limitée de 10 heures !

Il n'y a que deux supérettes sur toute l'île : l'eau et les produits de base ne doivent donc jamais manquer. Pour rester rentable, Philippe est donc contraint d'adapter ses prix. Dans sa boutique, la bouteille d'eau est ainsi vendue 70 centimes, soit deux fois plus cher que dans une grande enseigne. Malgré ce surcoût, le commerçant mise sur d'autres produits afin de gagner sa vie. Si l'on trouve dans les produits classiques dans la supérette de Philippe, on trouve également d'autres produits à la coupe plus hauts de gamme : jambon aux herbes, jambon blanc, jambon Serrano... la présence de cette charcuterie n'est pas un hasard. En effet, d'une part, la clientèle a les moyens de se faire plaisir. D'autre part, la supérette se trouvant au beau milieu du village, elle est ainsi redoutablement bien placée pour séduire une clientèle d'un jour souhaitant profiter au maximum des plages avoisinantes. Le stand de Philippe est donc parfait pour se préparer un bon pique-nique !

"Ça ne me donne pas du tout envie d'y aller !"

Ce rayon "à la coupe" représente ainsi plus de 20 % du chiffre d'affaires de la boutique de Philippe. Mais le gérant a souhaité aller plus loin : proposer de la volaille, notamment un poulet rôti prêt à déguster sur la plage. Les poulets, installés à l'entrée du magasin, sont vendus extrêmement rapidement. À 20 euros pièce, Philippe en a vendu 26 sur une journée, soit près de 520 euros sur la volaille. Grâce à cette stratégie, le gérant a fait s'envoler son chiffre d'affaires : chaque jour d'été, ce dernier sort un chiffre d'affaires de 12 500 euros, soit en moyenne 12,5 fois plus qu'une supérette classique équivalente, ailleurs en France. L'objectif des commerçants de l'île est donc clair : vendre plus cher. La stratégie de Philippe a ainsi été adoptée par d'autres commerçants comme des restaurants, la boucherie de l'île ou encore une entreprise de location de vélos. Cette pratique a scandalisé de nombreux internautes.