Cameroun: si son candidat est élu à la présidentielle, une coalition d'opposition propose «une période d'exception»

Parmi les propositions faites aux électeurs pour l'année 2025 où se tiendront la présidentielle, les législatives et les municipales, ont émergé ces derniers mois des projets d'alliance. Notamment, l'Alliance pour la transition pacifique (ATP), conduite par Olivier Bile, Célestin Ndjamen et Cabral Libii, entre autres. L'ATP a présenté son manifeste à la presse, fin juin. Le texte détaille en partie ce que l'Alliance entend par « transition pacifique » pour le Cameroun.

« La transition sera une période d'exception » déclarent les signataires. « Une halte historique » pour « un nouveau départ ». Pas une « simple alternance, résultant d'un changement de personnes à la tête de l'État », mais une « refondation des textes fondamentaux » pour passer « d'une dictature néocoloniale hypercentralisée et corrompue à un État souverain et démocratique dans lequel de larges pouvoirs sont dévolus aux collectivités locales. »

Dans l'hypothèse d'une victoire, une fois le candidat soutenu par l'ATP, élu à la présidentielle, s'engagerait alors – en théorie – une transition de quatre ans avec convocation d'états généraux, un gouvernement d'union nationale, jusqu'à un référendum et des élections générales dont une présidentielle à deux tours.

À lire aussiCameroun: deux partis d’opposition dénoncent les propos d’un ministre ciblant leurs leaders dans un contexte préélectoral


Lire la suite sur RFI