Céleste Brunnquell, la nouvelle effrontée du cinéma français

Dans La Fille de son père, Céleste Brunnquell incarne une jeune étudiante en arts qui décide de quitter le foyer familial pour mener sa propre vie.  - Credit:Stephanie Branchu / Erwan Le Duc / Pyramide Films
Dans La Fille de son père, Céleste Brunnquell incarne une jeune étudiante en arts qui décide de quitter le foyer familial pour mener sa propre vie. - Credit:Stephanie Branchu / Erwan Le Duc / Pyramide Films

De gros yeux bleus plantés en haut d'un visage mutin, un nez en trompette et une épaisse chevelure blonde… Vous n'avez pas fini de voir Céleste Brunnquell ! Repérée par une directrice de casting lors d'un spectacle de fin d'année au théâtre de l'Atelier, à Paris, elle a déjà tourné dans sept longs-métrages (lire encadré). Dès son premier rôle, à seulement 15 ans, elle crève l'écran dans Les Éblouis (2019) de Sarah Suco. L'histoire d'une jeune fille passionnée par les arts du cirque embarquée avec ses parents dans une communauté religieuse aux allures de secte.

La comédienne illumine aujourd'hui, aux côtés de Nahuel Pérez Biscayart, La Fille de son père, présenté à la dernière Semaine de la Critique et en salle mercredi 20 décembre. Le réalisateur Erwan Le Duc y explore avec tendresse et humour la relation fusionnelle d'un père et de sa fille. Céleste Brunnquell incarne Rosa, jeune étudiante en arts de 17 ans – soit quatre ans de moins que son âge actuel – qui décide de quitter le foyer familial pour mener sa propre vie. « C'est une adolescente qui a une certaine forme de maturité, mais aussi un certain égoïsme. Une fille qui n'est jamais ébranlée dans ses certitudes. Elle dit des choses à la fois très cruelles et très sincères », confie-t-elle, assise dans un joli petit salon parisien avec vue sur la butte Montmartre.

La petite nageuse de « En Thérapie »

Céleste Brunnquell a eu la chance de recevoir très tôt la reconnaissance du milieu du cinéma. Sa première [...] Lire la suite