La Bretagne a déjà les pieds dans l’eau avant l’arrivée de la puissante tempête Ciaran

Une montée d’eau inédite depuis 2014. Le Finistère, le Morbihan et une partie de la Loire-Atlantique ont fait face à des crues de rivières ce week-end du 28 et 29 septembre en raison du phénomène des grandes marées combiné à de fortes pluies. À Quimper, l’Odet est monté jusqu’à 3 mètres 97 de hauteur, un record depuis 2014, selon Vigicrues, inondant de nombreuses rues du centre-ville.

Et tandis qu’à Landerneau, Pornic ou Saint-Nazaire, les habitants tentaient d’empêcher l’eau de rentrer dans leur habitation, sur les côtes nord, les Bretons se sont précipités pour observer la mer se fracasser sur les digues de Saint-Malo ou de Dinard. Un spectacle qui résultait, là aussi, des grandes marées combinées, cette fois, à des vents violents résidus de la tempête Céline.

À Brest, la foudre est tombée sur la tour de contrôle de l’aéroport, empêchant de nombreux avions de décoller, dont celui des joueurs du PSG. C’est donc en bus que les footballeurs ont rejoint la capitale après leur victoire face au Stade brestois.

Une puissante tempête attendue

Ce lundi 30 octobre, la Bretagne devrait profiter d’une légère accalmie en attendant l’arrivée, dans la nuit de mercredi à jeudi 2 novembre, d’une « puissante tempête ». Selon les prévisions de « La chaîne météo », de violentes rafales sont attendues sur la façade atlantique et le bassin de la Manche. En bord de mer, les vents pourront atteindre 120 à 140 km/h avec un risque 20 % supérieur sur les caps, côtes et îles exposées.

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