« Bob Marley : One Love » : trois vérités que le film ne dit pas

Bob Marley en concert à Santa Barbara, en 1976.  - Credit:Jeffrey Mayer/Alamy/ABACA
Bob Marley en concert à Santa Barbara, en 1976. - Credit:Jeffrey Mayer/Alamy/ABACA

Les biopics musicaux ont le vent en poupe. Après Elton John, Freddie Mercury, Whitney Houston, Elvis, et avant Amy Winehouse ou Michael Jackson (en avril 2025), c'est au tour de Bob Marley d'avoir – enfin – son incroyable destin porté sur grand écran. Sorti en salle ce mercredi 14 février, le film Bob Marley : One Love est réalisé par Reinaldo Marcus Green (La Méthode Williams) et produit par le fils du musicien Ziggy Marley, sa veuve Rita Marley et Brad Pitt.

Si le long-métrage se concentre sur la période entre les concerts pour la paix en Jamaïque (1976 et 1978), l'ambiance survoltée de l'époque n'est que survolée. Et, surtout, il ne dit pas tout de la star jamaïcaine. Voici trois vérités à rétablir à son sujet.

Bob Marley avait une personnalité complexe

Dans Bob Marley : One Love, si le quotidien du chanteur est bien représenté (sa stricte routine sportive, son exigence en studio, sa générosité, son rapport intime, à la fois paternel, mystique et politique, à la religion…), l'acteur (Kingsley Ben-Adir) peine à incarner cette personnalité complexe – la faute à son visage poupon, à son air hilare ? En Jamaïque, il est commun d'être connu sous plusieurs noms. Bob en a trois, qui correspondent à ses trois personnalités : « Bob Marley », la superstar ; « Robert Nesta Marley », l'homme humble, compréhensif et doux avec les femmes et ses enfants ; et « Tuff Gong », le révolutionnaire dur du ghetto.
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