« Barbie » : « Les hommes vont rire encore plus fort que les femmes »

Greta Gerwig le 12 juillet, lors de la première de Barbie à Londres.  - Credit:JUSTIN TALLIS / AFP
Greta Gerwig le 12 juillet, lors de la première de Barbie à Londres. - Credit:JUSTIN TALLIS / AFP

C'est le film le plus attendu de l'année par la moitié de l'humanité. Barbie, l'idole des petites filles, prend vie (en rose), incarnée par l'Australienne Margot Robbie (Le Loup de Wall Street) dans un monde parfaitement aseptisé baptisé Barbie Land. Tout le monde y vit heureux, le soleil brille, et Ken aka Ryan Gosling (Drive, La La Land), blond peroxydé, torse rasé de près et amoureux, ne voit qu'elle. Problème, Barbie, pour la première fois de sa vie en plastique, va avoir une pensée négative. La perfection sort du sillon.

Avec l'aval de la marque Mattel, auprès de qui l'actrice Margot Robbie a acquis les droits de la poupée qui lui ressemble tant (ou l'inverse), le scénario et la réalisation ont été confiés à Greta Gerwig. À 39 ans, l'actrice, scénariste et réalisatrice (Ladybird) s'est emparée de ce sujet hautement brûlant, à l'heure où l'entreprise américaine joue la carte de l'inclusion et du positive body à tout prix, pour tenter de redorer l'image d'une poupée aux caractéristiques d'un autre âge. Lors du lancement international qui a eu lieu à Londres, on redoutait que ce long-métrage, qui sortira ce mercredi 19 juillet, soit « tarte » jusqu'à l'écœurement. Tant s'en faut. Les blondes prennent leur revanche.

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Le Point : C'était quoi, Barbie, dans votre monde d'enfant ?

Greta Gerwig : J'avais beaucoup de poupées, elles faisaient partie intégrante de ma vie. Elles étaient, comme pour [...] Lire la suite