Baiser forcé en Espagne, présidentielle au Sénégal et Disney en Floride : les informations de la nuit

Baiser forcé : le parquet espagnol réclame deux ans et demi de prison pour Rubiales. Deux ans et demi de prison ont été requis mercredi contre Luis Rubiales, l’ancien patron du football espagnol, pour “agression sexuelle” et “coercition”, rapporte El País. Rubiales, dont la date de procès n’a pas été fixée, est poursuivi pour avoir embrassé sur la bouche la joueuse Jenni Hermoso, sans son consentement, après la victoire des Espagnoles au Mondial féminin, en août dernier à Sydney. Le délit de coercition est lié aux pressions exercées sur la capitaine de la Roja après l’incident – qui avait suscité une vague de protestations en Espagne et dans le monde – pour qu’elle affirme publiquement que le baiser avait été consenti. Trois autres personnes sont poursuivies pour ce même délit : Jorge Vilda, l’ancien entraîneur de l’équipe féminine, Rubén Rivera, l’ancien directeur marketing de la Fédération espagnole de football, et Albert Luque, le directeur sportif de l’équipe masculine. Une peine d’un an et demi de prison a été requise contre chacun d’entre eux.

Présidentielle au Sénégal : les résultats officiels confirment la large victoire de Faye. Les résultats officiels partiels, publiés mercredi par la Commission nationale de recensement des votes, créditent l’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye de 54,28 % des suffrages, confirmant sa victoire dès le premier tour. “Le candidat du pouvoir sortant, Amadou Ba, est arrivé deuxième du scrutin avec un score de 35,79 % ”, précise le site Sénéplus. Les résultats officiels et définitifs de l’élection présidentielle seront publiés dans les prochains jours par le Conseil constitutionnel. La victoire de M. Faye, 44 ans, était assurée depuis la publication lundi des résultats officieux provisoires : Amadou Ba avait rapidement concédé sa défaite et félicité son adversaire. Le président américain Joe Biden a félicité mercredi M. Faye et “le peuple sénégalais, qui a démontré que le droit de vote – et le fait que ce vote soit pris en compte – reste le seuil de la liberté en démocratie”.

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