En Australie, la ville la plus chaude du pays vit un Nouvel an sous 50 degrés

AUSTRALIE - Les températures extrêmes gâchent la fête. À Marble Bar, ville réputée pour être l’endroit le plus chaud d’Australie, les habitants ont vécu le passage à la nouvelle année sous près de 50 degrés. Suffoquant. Tout le pays est par ailleurs concerné par une vague de chaleur intense ce week-end du 30 et 31 décembre.

Le mercure dans les villes reculées de Marble Bar et Roebourne, en Australie occidentale, ont dépassé les 49 degrés ce week-end, comme vous pouvez le voir sur les tweets ci-dessous. Ces températures extrêmes devraient malheureusement persister pendant au moins six jours, selon le Bureau de météorologie australien.

Comme le rappelle The Guardian, ces relevés coïncident avec le 100e anniversaire de la vague de chaleur record qui a fait la réputation de Marble Bar au cours de l’été 1923-1924, lorsque la localité a enregistré la plus longue série de jours au-dessus de 37,8 °C.

Rester confinés au frais

Le quotidien britannique a d’ailleurs interrogé des habitants de Marble Bar, pour savoir comment ils fêtaient le Nouvel an sous le cagnard. La plupart d’entre eux ont expliqué avoir passé la journée à essayer de rester au frais et à s’occuper de leurs animaux. De nombreuses personnes ont aussi quitté la ville pour le Nouvel An.

« Il n’y aura certainement pas de feux d’artifice », regrette un barman de la ville. « La moitié du pays est interdite de feux. Nous regarderons probablement les feux d’artifice à la télévision ». Si le gérant espère que des clients viendront tout de même faire la fête le 1er janvier, beaucoup d’Australiens préfèrent rester chez eux, comme cet habitant qui déclare au Guardian : « Je m’assieds chez moi, je vais dans la piscine et je reste avec mon sac de glace ».

Et la situation de Marble Bar est loin d’être isolée. Cette année, l’été australien, qui a débuté en décembre, est sous l’influence du phénomène El Nino, qui provoque augmentation des températures et des conditions météorologiques extrêmes allant des incendies de forêt aux cyclones tropicaux et aux sécheresses prolongées. « De janvier à mars, les températures maximales et minimales sont au moins 2,5 fois plus susceptibles d’être inhabituellement élevées dans une grande partie de l’Australie », explique ainsi le Bureau de météorologie du pays.

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