Au Royaume-Uni, ce candidat saute à l’élastique en pleine campagne pour les élections anticipées
INTERNATIONAL - « Faites quelque chose que vous n’avez jamais fait avant ! Votez pour les Libéraux-démocrates ! » Ce slogan de campagne n’a pas été prononcé en conférence de presse ou lors d’un meeting, mais dans les airs. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, ce sont les mots d’Ed Davey, le chef des Libéraux-démocrates, parti britannique centriste.
À l’approche des élections législatives au Royaume-Uni, qui se tiendront ce jeudi 4 juillet, ce dernier a décidé de tenter le tout pour le tout. Ce lundi, Ed Davey s’est donc mis au saut à l’élastique pour encourager les électeurs à « prendre des risques » et à « faire le grand saut » en votant pour son parti.
Ces derniers jours, l’élu a multiplié les coups de communication sous forme de jeux de mots absurdes, se prenant en photo au tir à l’arc pour « cibler » les élections, ou encore près d’un feu de camp pour « réchauffer » la campagne. Dans les sondages, c’est néanmoins le Labour dirigé par Keir Starmer qui est en tête, et ce depuis début 2022 explique le Guardian.
Le Labour en tête, les Libéraux-démocrates loin derrière
Dans le sondage YouGov (ci-dessous) paru ce samedi 29 juin, le Parti travailliste (Labour) est en tête avec des projections à 37 %, contre 20 % pour le Parti conservateur (Conservative, ou Tories) de Rishi Sunak, puis 17 % pour le parti d’extrême droite Reform UK. En 4e position, les Libéraux-démocrates d’Ed Davey à seulement 13 %. Avec un mode de scrutin à la majorité simple à un tour dans les 650 circonscriptions du Royaume-Uni, de tels résultats se traduiraient par une majorité pour les travaillistes.
Latest YouGov Westminster voting intention (25-27 June 2024)
Con: 20% (+2 from 24-25 June)
Lab: 37% (+1)
Reform UK: 17% (=)
Lib Dem: 13% (-2)
Green: 7% (-1)
SNP: 3% (=)https://t.co/Bnx3VR8Mgw pic.twitter.com/hVzwzy5qWi— YouGov (@YouGov) June 29, 2024
Après 14 ans de pouvoir conservateur, marqués par le référendum du Brexit puis la succession de cinq Premiers ministres conservateurs en huit ans, les Britanniques semblent décidés à tourner la page.
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