Au musée d’art moderne de Munich, un employé a exposé clandestinement son propre tableau

Un employé du musée de Munich a été licencié pour avoir exposé son propre tableau.
Ulrich Baumgarten / U. Baumgarten via Getty Images Un employé du musée de Munich a été licencié pour avoir exposé son propre tableau.

INTERNATIONAL - Qui ne tente rien n’a rien. Le 23 février 2024, le musée Pinakothek der Moderne de Munich à Berlin, exposait plus de 20 000 œuvres d’artistes tel Paul Klee, Rosemarie Trockel et bien d’autres. Le musée bavarois est réputé pour être l’un des plus grands d’art moderne d’Europe, et ne manque pas d’attirer les connaisseurs. Mais ce jour-là, parmi toutes les œuvres exposées, il y en avait une de trop.

Lors de cette exposition, un employé du musée a profité de son poste, pour exposer son propre tableau. L’homme âgé de 51 ans travaillait au service technique du musée de Munich. Se décrivant lui-même comme un artiste amateur, ce dernier espérait que son talent se ferait remarquer, révèle média allemand Süddeutsche Zeitung.

Le tableau en question mesurait 60 cm par 120 cm et avait été accroché discrètement sur un des murs de la galerie. Bien que le personnel a rapidement remarqué le tableau, la porte-parole du musée explique que « la décision a été prise de garder le tableau exposé pendant que la galerie était ouverte et de le retirer après l’heure de fermeture à 18 heures » relaye Le Parisien.

Le musée de Munich porte plainte contre son employé

Par conséquent, le tableau est resté exposé une journée entière. Le musée s’est montré très discret sur le sujet, de sorte à ne pas encourager d’autres artistes en herbe et téméraires, à tenter l’expérience. Même si on ignore combien de temps le tableau a été admiré (ou non) par les visiteurs, la porte-parole a tenu à préciser n’avoir « reçu aucun retour positif sur cet ajout de la part des visiteurs de la galerie ».

L’employé a été licencié et est désormais interdit de se rendre à nouveau dans les locaux de la galerie. Le musée a déclaré qu’il portait plainte pour « dommages matériels intentionnels », l’accrochage du tableau ayant nécessité de percer le mur.

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