Ariane 6 : Plus grande, plus modulable... Anatomie d’une fusée pensée pour mettre l'Europe sur orbite

viser la lune - La dernière fusée de l’Agence spatiale européenne doit voler pour la première fois mardi 9 juillet, lors d’une mission inaugurale aux multiples enjeux

Le grand jour approche. Un an après le dernier vol d’Ariane 5, le 5 juillet 2023, l’Agence spatiale européenne (ESA) s’apprête à lancer son nouveau bébé, Ariane 6, dont le vol inaugural est prévu mardi 9 juillet, entre 20 heures et 23 heures (heure française) depuis le Centre spatial guyanais de Kourou. Une mission à fort enjeu, alors que le lanceur doit permettre à l’Europe de disposer d’un accès indépendant à l’espace.

La mission, dont le but est de démontrer le bon comportement de la fusée et d’en tester les capacités, embarque plusieurs charges utiles : une masse inerte de 2 tonnes, censée simuler des satellites Galileo, huit cubesats, des petits satellites « de la dimension de boîtes à chaussures », deux capsules de rentrée atmosphérique et cinq expériences, « qui feront un certain nombre de mesures pendant toute la durée de la mission », a expliqué Michel Bonnet, responsable du vol inaugural à l’ESA, lors d’une conférence de presse le 25 juin. A l’occasion de ce tout premier vol, portrait du nouveau lanceur européen.

Un géant européen

Dans les fratries, il arrive souvent que les petits derniers dépassent leurs aînés. C'est pareil dans la famille des lanceurs Ariane : Ariane 6 est plus grande que sa sœur puisque, « avec sa plus grande (...) Lire la suite sur 20minutes

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