Après la mort d’un collégien nantais vacciné contre le papillomavirus, la vaccination suspendue en Loire-Atlantique

Une enquête a été ouverte après la mort d’un collégien qui a fait un malaise puis une chute après avoir été vacciné contre le papillomavirus, a annoncé lundi 30 octobre l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire.
Prapass Pulsub / Getty Images Une enquête a été ouverte après la mort d’un collégien qui a fait un malaise puis une chute après avoir été vacciné contre le papillomavirus, a annoncé lundi 30 octobre l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire.

FAITS DIVERS - Après ce drame et alors que la campagne patine, les agences de santé se veulent rassurantes quant à la fiabilité du vaccin. Un élève de 5e, scolarisé au collège Saint-Dominique de Saint-Herblain, près de Nantes, a été victime d’un malaise le 19 octobre dernier, lequel a provoqué une lourde chute, après qu’il a reçu une dose de vaccin contre les papillomavirus humains (HPV). Transporté en urgence au CHU de Nantes, le garçon de 12 ans a succombé à ses blessures vendredi 27 octobre.

Après le décès de l’élève, la campagne de vaccination préventive contre les HPV a été suspendue en Loire-Atlantique. Elle reprendra à la rentrée du 6 novembre, a appris l’AFP auprès de l’Agence régionale de santé.

Le jeune homme souffrait d’un traumatisme crânien lorsqu’il est arrivé aux urgences il y a deux semaines, et son état s’est peu à peu dégradé les jours suivant, fait savoir l’ARS de Loire-Atlantique dans un communiqué publié ce lundi 30 octobre.

« Sans lien avec le produit vaccinal »

Une communication qui vise au passage à rassurer quant à la vaccination. « Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination, mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin » , précise en effet l’ARS dans ce document.

L’agence indique toutefois qu’« une enquête administrative a été diligentée par le directeur général de l’ARS pour établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les conditions de prise en charge médicale de l’enfant ». Une procédure habituelle après un décès accidentel, précise le quotidien breton Ouest France.

Dans le cadre d’une enquête préliminaire confiée à la Sûreté départementale, une autopsie de l’adolescent doit être réalisée ce lundi à l’Institut médico-légal d’Angers.

Lundi 2 octobre, la campagne de vaccination généralisée et gratuite contre les papillomavirus avait débuté pour tous les collégiens, âgés de 11 à 15 ans, avec le consentement des parents. Pour la première fois, la vaccination avait à cette occasion été ouverte aux jeunes garçons pour combattre ces virus responsables de plus de 6 000 nouveaux cancers par an.

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