Affaire conclue - "Il n'a rien vu ?", "Fallait pas accepter !", "L'estimation est biaisée..." : "l'oubli" d'un commissaire-priseur en expertise énerve les internautes

Une vente aux allures de montagnes russes émotionnelles. Ce mardi après-midi, sur France 2, les téléspectateurs ont retrouvé les expertises et la salle des ventes de l'émission "Affaire conclue" présentée par Julia Vignali. Les acheteurs du jour, Bernard Dumeige, Marie Du Sordet, Johan Hennard, Jérôme Lefranc et Caroline Pons ont ainsi vu défiler des objets hauts en couleurs ! Sylvie est la première vendeuse à se présenter aujourd'hui. Cette pâtissière amatrice, originaire du Doubs, est venue avec un vase aux décors caractéristiques du japonisme ayant appartenu à sa maman pendant plus de 60 ans. Expertisé par Harold Hessel, ce vase provient d’une production datant de la seconde moitié du 19e siècle et comprend la mention de Longwy attestant de l’ancienneté de l’objet. Estimé 700 euros, le vase de Sylvie a fait le bonheur de Bernard Dumeige en salle des ventes pour 1150 euros ! De son côté, Fanny, autre vendeuse du jour, est venue avec un luminaire devenu trop dangereux et trop encombrant dans son intérieur. La maman de 39 ans a ainsi appris que sa lampe, offerte par un ami, datait de 1962 et qu’elle a été dessinée par les frères Castiglioni, une fratrie de designers italiens. Le luminaire mêlant marbre, longue tige en métal et sphère en plastique a été estimé 150 euros par Delphine Frémaux-Lejeune. Elle sera finalement vendue 350 euros à Marie Du Sordet ! Mais la vente qui a assurément le plus fait parler d’elle aujourd’hui a été celle d’Adam, un jeune passionné de voile venu avec une paire de fauteuils iconiques…

VIDEO - Découvrez la Minute de Julia Vignali

"Grande confiance dans les commissaires-priseurs ? Moi non !"

Originaire de Menton, le jeune homme souhaite s’offrir le bateau de ses rêves en partie grâce à la vente de ses deux fauteuils. Julia Vignali et Jérôme Duvillard, le commissaire-priseur en charge de l’expertise, n'ont pas tari d’éloges sur la paire de fauteuils ! "Vous savez quoi ? Je pense que ça s’appelle des fauteuils 'Affaire conclue' pour regarder l’émission !" a lancé l’animatrice, confortablement installée dans l’un des fauteuils, à Jérôme Duvillard. Pour expliquer l’origine de cette paire de fauteuils signée Marco Zanuso, Adam a confié les avoir récupérés lors de l’achat récent d’un appartement en Italie. Il souhaite aujourd’hui refaire la décoration de cet appartement… et donc se séparer de ces fauteuils. Garniture, rebords, pieds… Jérôme Duvillard semble avoir entièrement analysé les objets.

Seuls défauts repérés selon lui : des petits trous de mites. Pour le reste, le commisseur-priseur l’affirme : ces fauteuils sont "dans leur jus"... et donc parfaits pour le marché ! Arrive le moment de l’expertise : "Difficile de trouver une estimation juste. Une paire de sièges comme ça, bien garnis, ça peut faire jusqu’à 5000 / 6000 euros" a lancé Jérôme Duvillard. De quoi faire bondir Adam ! "Mais c’est votre estimation ?" lui a demandé Julia Vignali. "Ah non !" lui a rétorqué le commissaire-priseur. Si le marché actuel adore en effet les icônes du 20e siècle "dans leur jus", il est difficile d’anticiper le travail à faire sur ces objets. Dans ces conditions, Jérôme Duvillard a préféré proposer une estimation plus raisonnable : 1500 euros pour la paire. Pas de douche froide à ce stade pour Adam qui se satisfait de cette estimation. Malheureusement pour le jeune homme, en salle des ventes, les acheteurs vont repérer un défaut qui n’a pas été constaté quelques instants plus tôt lors de l’expertise : l’un des pieds des fauteuils a été recollé. Il faut donc envisager de sérieuses réparations afin de remettre le fauteuil en état. Jérôme Lefranc a donc fait l’acquisition de cette paire pour 500 euros. "J’ai un sentiment de déception quand même parce que l’estimation était trois fois plus élevée" a confié Adam, amer, en interview. Ce qui semble être un oubli de la part du commissaire-priseur a énervé les internautes : certains d’entre eux ont d’ailleurs remarqué que cette situation s’était déjà produite auparavant…