Quel était le traitement médical le plus choquant du Moyen-Âge ?

À l'époque du Moyen Âge, deux mondes se côtoient. Il y a d’un côté les guérisseurs de talents, des experts en plantes médicinales et dont les ouvrages sont toujours des références. Puis, il y a les charlatans, des personnes particulièrement inventives et dont les remèdes inspirent parfois le dégoût. Entre compositions à base d'urine, d'excréments ou d'organes, c’est à se demander quel était le traitement médical le plus choquant du Moyen Âge. Si l’on doit se fier à une catégorie de traitement, il faut admettre que les potions à base d’animaux demeurent particulièrement étonnantes.

Plusieurs types de traitements médiévaux cohabitent dans les ouvrages de médecine : ceux à base de plantes, de fluides corporels, de matières animales. Ces remèdes du Moyen Âge s’administraient par voie buccale ou cutanée (comme une pommade sur la peau). Pour guérir de l’épilepsie, il est préconisé de boire un mélange d’urine de sanglier, de fiel de lion (ou de chameau), ou à défaut, du vinaigre de miel. Pour les personnes asthmatiques, il était recommandé de boire du sang de cheval sauvage ou du fiel d’ours, un produit issu de la bile de l’animal. Et puis, il y a cette recette du XIVe siècle contre la maladie de la goutte. Il fallait farcir un chiot d'escargots et de sauge, puis le faire rôtir sur le feu. Le malade devait s’enduire le corps avec la graisse obtenue.

Parmi les traitements médicaux les plus choquants du Moyen Âge se trouvent les remèdes préconisés pour différents types d'événements de la (...)

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