À la découverte d'une grotte de glace à Chamonix !

On entre dans la grotte de glace comme dans une église : on est saisi par la fraîcheur ambiante, on ralentit le pas, on parle à voix basse, on jette de prudents regards autour de soi. De part et d’autre d’un long corridor aux parois bleutées, des formes sont taillées dans la glace, sur lesquelles on passe le plat de la main comme on le ferait sur le marbre d’un bénitier. On en retire des gouttes d’eau au bout des doigts. Et c’est alors qu’on s'en rend compte : partout, les murs suintent ; l’eau s’écoule du plafond comme d’un robinet laissé ouvert ; à l’entrée, une statue d’ours a perdu ses formes et son expression ; plus loin, deux trônes de glace ne sont plus que de vagues assises émergeant du mur. On évolue dans un monde en liquéfaction.

La chose n’étonne pas Benjamin Claret qui, en cette fin septembre, assiste aux toutes dernières visites de sa grotte. Il sait que l’arrivée de l’automne sonne le glas de cette construction éphémère, condamnée par la chaleur de l’été. À quelques mètres à droite de l’entrée, les comparses de Benjamin sont déjà en train de préparer une nouvelle cavité pour l’année prochaine. Ils ont réussi à aplanir une piste pour permettre à la foreuse d’avancer jusqu’au flanc du glacier. Agrippé au volant de la machine montée sur chenilles, Jacques porte les premiers coups à la muraille blanche recouverte d'une poussière de roche grise, tandis que Sébastien évacue les déblais. En janvier commencera le vrai percement de la galerie, et les travaux dureront jusqu'en (...)

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