À Bruxelles, le match Belgique-Suède arrêté après « l’attentat odieux » qui a visé des Suédois

TERRORISME - Un attentat un soir de match de football. Inévitablement, la scène qui se déroule ce lundi 16 octobre en Belgique rappelle la terrible nuit du 13 novembre 2015 à Paris. Il était un peu moins de 20 heures quand un homme a ouvert le feu sur plusieurs personnes dans le centre de Bruxelles, faisant au moins de victimes avant de prendre la fuite.

Moins de deux heures plus tard, le Premier Ministre belge a dénoncé un « attentat odieux » et dit avoir présenté ses condoléances à son homologue suédois. Il apparaît en effet que les deux victimes sont de nationalité suédoise, le pays qui affrontait la Belgique dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2024 de football.

Le match qui se déroulait au stade Roi Beaudoin a été arrêté à la mi-temps, ce qui n’avait pas été le cas lors du match France-Allemagne le 13 novembre. Les annonces du speaker demandaient aux 30 000 spectateurs de rester dans l’enceinte sportive. Le journal L’Équipe rapporte que le président de la région Wallonie-Bruxelles et le président de la Fédération belge de football avaient quitté la tribune officielle juste avant le début du match.

Romelu Lukaku, l’attaquant de la Belgique, lors du match contre la Suède. Cette rencontre a été arrêtée à la mi-temps après une attaque terroriste à Bruxelles ce lundi 16 octobre.
Alexander Hassenstein - UEFA / UEFA via Getty Images Romelu Lukaku, l’attaquant de la Belgique, lors du match contre la Suède. Cette rencontre a été arrêtée à la mi-temps après une attaque terroriste à Bruxelles ce lundi 16 octobre.

Celui-ci avait débuté comme prévu mais s’est donc arrêté à la mi-temps. « Les joueurs ont décidé de ne pas reprendre le match », a précisé le speaker. Selon plusieurs médias, ce sont les joueurs suédois qui ont demandé à ne pas reprendre la partie après la pause, ce qui a été évidemment accepté par la Belgique.

Comme le rapporte la chaîne belge, LN24, une grande partie des spectateurs a scandé « Suède » en anglais en hommage aux victimes.

Les supporters suédois ont été particulièrement pris en charge par les autorités belges, rapporte franceinfo. Après qu’ils ont été mis en sécurité dans l’une des salles du stade, il leur a été demandé de retirer tout signe distinctif pour éviter d’apparaître comme des cibles potentielles. « Les autorités examinent comment faire sortir les supporters du stade en sécurité », explique plus largement le centre de crise sur son compte X (ex-Twitter).

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