États-Unis : deuxième cas humain de grippe aviaire transmise par une vache

La personne infectée dans le Michigan “travaillait en contact direct avec du bétail infecté et n’a eu pour seul symptôme qu’une conjonctivite”, rapporte ABC News. Elle porte à trois le nombre de cas humains de grippe aviaire connus aux États-Unis, ajoute la chaîne américaine.

Le premier cas d’infection par une vache – assorti lui aussi de symptômes aux yeux – avait été signalé le 1er avril dernier au Texas. Le tout premier cas humain aux États-Unis, observé en 2022 dans le Colorado, résultait quant à lui d’une infection par des volailles.

“Depuis 2020, le virus de la grippe aviaire s’est propagé parmi davantage d’espèces animales, notamment les chiens, les chats, les mouffettes, les ours et même les phoques et les marsouins, dans de nombreux pays”, remarque NPR.

“Sa détection dans le bétail américain en début d’année était un développement inattendu, qui a suscité des questions sur la sécurité alimentaire et son éventuelle propagation aux humains”, ajoute la radio publique américaine.

Dépistage insuffisant

Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) – qui constituent l’agence de santé publique américaine – soulignent que “cette nouvelle infection humaine par la grippe aviaire n’est pas une surprise”, compte tenu de l’ampleur de l’épidémie dans le cheptel bovin, remarque Politico.

Neuf États américains sont aujourd’hui officiellement touchés par l’épidémie, mais leur nombre est probablement largement sous-évalué, faute de dépistage systématique.

“Les responsables fédéraux ont déclaré mercredi que [le nouveau cas d’infection humaine] ne changeait pas leur évaluation selon laquelle le risque pour le grand public restait faible”, note le Washington Post. “Mais signe d’une inquiétude croissante, ils ont annoncé de nouvelles incitations financières à destination des producteurs laitiers, afin qu’ils étendent le dépistage sur les bovins, et ont accéléré le calendrier pour produire près de 5 millions de doses de vaccin, au cas où le virus se propagerait davantage parmi les humains”.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :