“Qui dort perd ! La grande expérience du sommeil” : quels sont les risques à ne pas dormir pendant 36 heures ?
Ce mardi 25 juin sur France 2, Marie Portolano et Michel Cymes vont présenter “Qui dort perd !”, une émission dans laquelle six personnalités vont tenter de rester éveillées pendant 36 heures. Un programme qui souligne l'importance du sommeil et ses effets sur la santé.
L’émission est tirée d’un programme allemand. Ce mardi 25 juin sur France 2, Marie Portolano et Michel Cymes vont présenter “Qui dort perd !", une émission dans laquelle six personnalités vont tenter de rester éveillées pendant 36 heures. Sur le plateau, les deux animateurs seront accompagnés du Docteur Rémi Lombard qui évaluera l’impact du manque du sommeil sur les participants. Il analysera notamment leur niveau de fatigue, de concentration, d’agilité ou encore de résistance aux émotions à l’issue de ces 36 heures.
Car rappelons-le, le sommeil est primordial au quotidien. Il est déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation de nos capacités cognitives. Il est également essentiel pour l’ajustement de nombreuses sécrétions hormonales et pour le maintien de notre température interne. Sans un sommeil suffisant, les conséquences peuvent être nombreuses.
Elles peuvent tout d’abord être immédiates. Après une nuit trop courte, les personnes concernées peuvent ressentir des troubles de l'humeur, une baisse de l'attention et des problèmes de vigilance. À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage. Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète.
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Les effets se manifestent dès 24 heures de privation
Mais quelles sont les conséquences d’une privation totale de sommeil ? Selon une ancienne étude, les effets se manifestent dès 24 heures de privation. Les troubles de l'humeur (irritabilité, alternance rapide d’euphorie et de dépression, désir de rester seul) sont les premiers à se manifester. Puis vient l’instabilité psychomotrice. La personne ne peut rester immobile. Elle éprouve le besoin de se déplacer, de changer de place, de position. De ce fait, elle a des difficultés à fixer son attention.
La personne en manque de sommeil peut ensuite subir des troubles de la sphère visuelle (brûlures, hallucinations, etc.) ; des troubles somesthésiques comme des fourmillements aux extrémités ; des troubles auditifs (sifflements, cloches) ; une désorganisation de la pensée ; un syndrome végétatif inconstant mais aussi une perception temporelle modifiée.
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Pour rappel, en semaine, les Français dorment en moyenne 6h42, moins que les recommandations scientifiques fixées entre 7 et 9 heures. En cause : un délai d'endormissement plus long. Sans grande surprise, les jeunes sont particulièrement concernés. Les 18-24 mettent ainsi en moyenne 54 minutes à s'endormir, contre 37 minutes pour la population générale.
Alors pour inverser ce phénomène et passer à nouveau de belles et longues nuits, plusieurs recommandations sont à suivre. Il est ainsi préconisé de se coucher et de se lever à heures fixes tous les jours ; de se créer une routine avant de dormir (douche, boissons chaude, relaxation) ; d’éviter les excitants (alcool, caféine, écrans) mais aussi de dîner léger et pas trop gras pour ne pas trop en demander à son système digestif.