Zoï Sévérin (Meurtres dans le Cantal) : "Quel bonheur de jouer une meurtrière"

Qu’avez-vous ressenti en découvrant que vous alliez incarner une tueuse ?

J’ai été un peu spoilée par Sandrine Cohen, la réalisatrice. En me proposant le rôle, elle me l’a dit [que Katia était la tueuse, ndlr). Je ne l’ai donc pas découvert à la lecture du scénario. Mais quel bonheur de pouvoir jouer une meurtrière tous les jours ! J’essaie toujours de trouver une sorte de vérité à mettre dans les personnages. On dit toujours que pour jouer un méchant, il faut le comprendre et trouver la justice. Donc je suis ravie. C’était un vrai challenge de pouvoir interpréter Katia notamment lors de cette fameuse scène de fin, dans le commissariat. Il fallait réussir à racheter le personnage, à montrer que la fin justifie les moyens et à faire ressentir au public un peu de compassion pour son personnage et son histoire.

Malgré ses actes, Katia n’est pas décrite comme une méchante…

C’est vrai qu’habituellement, le tueur est le grand méchant du film. Mais là, on voit juste quelqu’un qui a dérapé par amour. Elle a voulu faire justice finalement. Elle a juste voulu défendre sa famille, l’amour qu’elle avait pour sa mère de cœur… A la fin, on essaie de racheter le personnage.

Avez-vous, comme Katia, ce même besoin de protéger votre famille ?

Oui, énormément ! Je suis très proche de ma famille. Je ne sais pas si je serais prête à tuer pour elle parce que je n’ai pas ce côté-là. Je ne me suis pas retrouvée dans une situation où je me pose une telle question. Mais oui effectivement, je suis très proche de ma famille. C’est aussi pour ça que je comprends ce personnage et ce qu’il a pu faire même si c’est extrême.

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