Zaporijjia, Biden, Gorbatchev, épidémie : les informations de la nuit

Inquiétude des experts de l’AIEA après leur première visite à la centrale de Zaporijjia. “L’intégrité physique de la centrale a été violée à plusieurs reprises”, a déclaré le directeur de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, à son retour de la centrale nucléaire de Zaporijjia où lui et son équipe ont pu effectuer une première visite jeudi, durant “quatre ou cinq heures”. “Nous avons beaucoup de travail ici pour analyser certains aspects techniques” a-t-il ajouté, précisant que plusieurs membres de la mission allaient rester jusqu’à “dimanche ou lundi” pour approfondir leur analyse de la situation. “Les inspecteurs espèrent évaluer l’état de l’usine et parler aux travailleurs ukrainiens sous contrôle russe”, explique la BBC. Devant les micros de la chaîne de télévision publique britannique, Rafael Grossi a affirmé que les batailles qui se déroulaient près de l’usine n’allaient “pas arrêter” l’inspection : “Il y a eu des moments où le feu était évident, des mitrailleuses lourdes, des mortiers d’artillerie, à deux ou trois reprises, [c’était] vraiment très préoccupant”. Un des deux réacteurs en fonctionnement de la centrale a été arrêté en raison de frappes russes, a regretté jeudi l’opérateur ukrainien Energoatom. L’AIEA entend quoi qu’il en soit “établir une présence continue” dans la centrale, a souligné son chef, sans plus de précision.

Joe Biden appelle les Américains à résister aux menaces contre leur démocratie. Dans un discours d’une rare virulence à Philadelphie, devant le “Independence Hall” où furent adoptées la Déclaration d’indépendance et la Constitution américaine, le président américain a condamné l’extrémisme de Trump et de ses partisans, et qualifié les élections de mi-mandat de “bataille pour l’âme de la nation” – une expression qu’il avait déjà employée, avec succès, lors de son élection en 2020. S’il a délivré “un message sombre sur les menaces qui pèsent sur la démocratie américaine”, analyse le New York Times, il a aussi “cherché à offrir un sentiment d’optimisme quant à l’avenir” du pays. Devancés jusqu’ici dans les sondages, les démocrates ont désormais “une petite avance” sur les Républicains.

[...] Lire la suite sur Courrier international