Yémen: Joe Biden dit que les frappes contre les Houthis "ne fonctionnent pas" mais vont continuer

Des actions qui ne sont pas efficaces, mais qui vont tout de même se poursuivre. Les frappes américano-britanniques contre les rebelles Houthis ne vont pas s'arrêter au Yémen, a annoncé le président des États-Unis Joe Biden ce jeudi 18 janvier.

Le locataire de la Maison Blanche a été interrogé par des journalistes sur ces opérations militaires qui ont eu lieu quatre fois en moins d'une semaine, la dernière série de frappes ayant visé 14 cibles dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Quand vous dites que [ces frappes] 'fonctionnent', est-ce qu'elles arrêtent les Houthis? Non. Est-ce qu'elles vont continuer? Oui", a dit le président américain devant les caméras.

Depuis plusieurs jours, les États-Unis et leurs alliés multiplient les frappes au Yémen, affirmant viser les Houthis qui paralysent le trafic maritime en mer Rouge.

La France n'est pas membre de la coalition

Les Houthis, en guerre depuis près d'une décennie contre le gouvernement yéménite, ciblent des navires marchands qu'ils estiment liés à Israël, dans une zone cruciale pour le commerce international.

Les États-Unis ont décidé de mener la riposter internationale à ces attaques, en frappant les Houthis de concert avec le Royaume-Uni, et avec le soutien de l'Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.

Le Danemark, berceau de l'armateur Maersk, numéro deux du transport maritime mondial qui a provisoirement arrêté de transiter par la Mer rouge, a annoncé jeudi vouloir rejoindre cette coalition.

De son côté, la France, par la voix d'Emmanuel Macron mardi, a "décidé de ne pas se joindre" aux frappes de la coalition contre les Houthis au Yémen "pour éviter toute escalade" dans la région. Le président de la République estime que le sujet n'est pas "militaire" mais "diplomatique.

Article original publié sur BFMTV.com