XV de France féminin: pendant ce temps, les Bleues recroisent le fer avec leur bête noire, la Nouvelle-Zélande

XV de France féminin: pendant ce temps, les Bleues recroisent le fer avec leur bête noire, la Nouvelle-Zélande

Elles aussi ont dû faire le deuil du graal mondial... Elles aussi se sont inclinées d'un point dans une rencontre qu'elles pouvaient tout aussi bien remporter... C'était le 5 novembre 2022, l'ouvreuse Caroline Drouin avait la pénalité de la gagne au bout du pied à la 79e minute. Devant les plus de 22.000 supporters néo-zélandais à l'Eden Park d'Auckland, sa frappe passe à gauche des perches. Défaite 24-25 du XV de France féminin, qui terminera troisième de la Coupe du monde après sa victoire contre la Canada en petite finale.

Changement de cap

Un an plus tard, les Bleues ont changé de staff (Thomas Darracq a cédé sa place au duo Gaëlle Mignot/David Ortiz) et l'effectif s'est rajeuni. Six joueuses titulaires lors de la dernière confrontation face aux Black Ferns sont reconduites ce samedi (8 heures). D'autres sont passées sur le banc. Place aux jeunes ! À commencer par la deuxième ligne et nouvelle capitaine tricolore, Manae Feleu (23 ans, 9 sélections).

L'occasion idéale pour lancer la nouvelle compétition créée par World Rugby, le "WXV", qui réunit les six meilleures équipes du monde (Angleterre, Nouvelle-Zélande, France, Canada, Australie et Pays de Galles) et dont la première édition se déroule du 20 octobre au 4 novembre en Nouvelle-Zélande. "C'est une superbe opportunité de matcher face à des grosses équipes. On revient en Nouvelle-Zélande, sur une terre de rugby. Ce sont toujours de bonnes opportunités. On est contentes d'affronter des équipes de l'autre hémisphère et d'avoir un format de compétition qui nous permet d'enchaîner les matchs", confie Gabrielle Vernier. "On enchaîne trois gros matchs d'affilés, ce n'est pas souvent qu'on a l'occasion de le faire. C'est bien pour le rugby féminin car plus on va matcher de grosses équipes, plus on va s'améliorer et le niveau va s'élever."

Outre les Néo-Zélandaises, les Tricolores se frotteront à l’Australie samedi 28 octobre (8 heures) et le Canada, samedi 4 novembre (4 heures). Trois tests grandeur nature en vue de la Coupe du monde 2025, organisée en Angleterre. "L'objectif est de construire notre groupe, voir les associations de joueuses qui fonctionnent mieux. Même avec les très jeunes, on a de l'expérience. La plupart ont fait énormément de stages avec nous. On se connaît bien mais on n'a pas forcément encore matché avec toutes. C'est l'occasion de se tester. Ce tournoi est fait pour nous découvrir et grandir en vue de 2025", avoue une Marine Ménager prête à viser plus haut et plus grand avec le XV de France.

Article original publié sur RMC Sport