« Wellmania », l’obsession du bien-être en série sur Netflix

Celeste Barber dénonce une « culture du bien-être », qu’elle estime réservée à une élite, qui peut se payer « une bouteille d’eau à 45 euros », avec la promesse que « votre mari ne vous quittera pas ».  - Credit:Rob Latour/REX/SIPA
Celeste Barber dénonce une « culture du bien-être », qu’elle estime réservée à une élite, qui peut se payer « une bouteille d’eau à 45 euros », avec la promesse que « votre mari ne vous quittera pas ». - Credit:Rob Latour/REX/SIPA

Pour ceux qui sont passés à côté, Celeste Barber est une instagrameuse australienne géniale dont le compte dépasse désormais 9,5 millions d'abonnés. Son credo : se moquer de la superficialité du showbiz depuis 2015. Son arme ? La parodie. Celeste Barber met en ligne quelques secondes d'une vidéo d'un mannequin sexy ou d'une célébrité dénudée et, dans la continuité, reproduit leur pose lascive, avec les accessoires dont elle dispose, dans l'environnement ordinaire qui est le sien. Et, surtout, avec son physique à elle, nettement moins avantageux. Elle en tire des à-peu-près de contorsions improbables, se tortille, les seins sur l'embonpoint et le fessier flapi, imite les mimiques des belles, version adipeuse, version réelle.

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Le compte Instagram de Celeste Barber.

Elle a parodié des stars telles que Kendall Jenner, Bella Hadid, Cindy Crawford ou Emily Ratajkowski (qui l'a bloquée) et des dizaines d'autres femmes nettement moins en vue. Celeste Barber ridiculise le monde des influenceuses, c'est un fait. Et ça pique. Elle n'hésite pas à forcer le trait avec une touche scato très anglo-saxonne, comme un zeste d'acide à son cocktail déjà mortel.

Nouvelle icône de la mouvance « body positive »

À force de détourner les fantasmes par son physique tout à fait moyen, Barber est même devenue, malgré elle, une icône de la mouvance « body positive », qui prône la normalité et la diversité des corps dans les campagnes de pub.

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Le compte Instagram parodique de Celeste Barbe [...] Lire la suite