"Watergate" grec : le Premier ministre fustige les renseignements

Son nom secoue le gouvernement Grec. Prédator. Un logiciel espion au cœur d'un scandale d'Etat. D'abord pour la mise sur écoute de deux journalistes d'investigation, que le gouvernement grec avait dans un premier temps tenté de minimiser, mais l'affaire se corse quand le leader socialiste Nikos Androulakis, révèle à son tour avoir été ciblé. Après avoir botté en touche, le Premier ministre reconnaît une erreur :

"Le service national du renseignement a sous-estimé la dimension politique de ces faits. Ils sont acceptables sur la forme, mais politiquement inacceptable. Je n’avais aucune connaissance de ceci ; et si c'état le cas, je ne l’aurais jamais permis"

Pluie de démissions

Pourtant, il avait placé les services de renseignement directement sous son égide peu de temps après son élection. D'où l'ampleur du scandale. Depuis ces révélations, les démissions s'enchaînent. Un journal d'investigation a fait le lien entre l'un des directeurs de la société qui commercialise le logiciel Prédator et le secrétaire général du cabinet du Premier ministre, qui est également son neveu, Grigoris Dimitriadis. Son départ est suivi de près par celui du chef des renseignements. Lors de son audition fin juillet, Il a reconnu la mise sous écoute des journaliste mais nie toujours celle du politicien.