Que vaut « Indiana Jones et le cadran de la destinée » ?

Phoebe Waller-Bridge et Harrison Ford, dans Indiana Jones et le cadran de la destinée de James Mangold.  - Credit:WALT DISNEY - LUCASFILM - PARAMO / Collection ChristopheL via AFP
Phoebe Waller-Bridge et Harrison Ford, dans Indiana Jones et le cadran de la destinée de James Mangold. - Credit:WALT DISNEY - LUCASFILM - PARAMO / Collection ChristopheL via AFP

On le pensait rincé, fini, enterré. Le mythe Indiana Jones, depuis un quatrième volet de triste mémoire en 2008, semblait bel et bien voué au repos éternel. C'était sans compter sur Disney, propriétaire de Lucasfilm depuis 2012 et qui ne pouvait laisser décemment cette belle au bois dormant s'assoupir ad vitam au mépris de nouveaux dollars potentiels.

A 80 ans, Harrison Ford ressort donc Fedora et fouet du placard pour une cinquième aventure qui voit le célèbre archéologue contraint malgré lui de s'envoler une ultime fois à la poursuite d'une relique magique. Les formidables fondus enchaînés entre la montagne du logo Paramount et le premier plan du récit, qui faisaient la signature de la saga, ont disparu au profit d'un sobre « Disney/Lucasfilm » : écrasons rapidement notre petite larme nostalgique, l'essentiel est ailleurs.

À LIRE AUSSIHarrison Ford : « J'aime être vieux »L'action principale se déroule en 1969, douze ans après les événements d'Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal. Au seuil de la retraite, Jones enseigne à l'université de New York devant des étudiants qui baillent aux corneilles, contrairement aux groupies énamourées des Aventuriers de l'arche perdue. Indy a vieilli, le temps le flétrit toujours un peu plus, il vit désormais seul entouré de ses photos du passé. Et cogne à la porte de son jeune voisin qui passe à fond la caisse le « Magical Mystery Tour » des Beatles. Remplaçant Spielberg à la réalisation, le talentueux James Mango [...] Lire la suite