La Vraie Famille (M6) - Mélanie Thierry en mère de famille d'accueil : "J’avais en tête l’idée qu’elle pouvait devenir dangereuse…"

“Le cinéma, ce n’est pas une reproduction de la réalité, c’est un oubli de la réalité. Mais si l’on enregistre cet oubli, on peut alors se souvenir et peut-être parvenir au rée", théorisait Jean-Luc Godard. Quelque chose nous dit que Fabien Gorgeart a dû penser plus d’une fois à cette citation, en réalisant La Vraie Famille, son second long-métrage (après le très réussi Diane a les épaules). Réalité et fiction ne cessent de s’y entrechoquer : la trajectoire compliquée d’une famille d’accueil, dont la mère, Anna (Mélanie Thierry), ne supporte pas que Simon, placé chez eux à l’âge de 18 mois, doive repartir cinq ans plus tard vivre chez son père biologique (Félix Moati).

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Toute ressemblance avec une histoire vraie n’est pas du tout fortuite : « Quand j’étais petit, ma famille a accueilli un enfant qui est resté chez nous de 18 mois à 6 ans, exactement comme dans le film. Cette expérience nous a tous beaucoup marqués », confie le réalisateur, obsédé, depuis, par l’idée de porter au cinéma ce souvenir personnel chargé en émotions. Inspiré par Le Kid, Kramer contre Kramer et même E.T. (« L’histoire d’un enfant placé, si j’ose dire ! »), il consolide la justesse de son scénario durant des mois, interrogeant éducatrices spécialisées et familles d’accueil.

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La dernière pièce du puzzle se met en place quand on lui raconte le destin d’un petit garçon dont la mère est morte peu après sa naissance : « Le père s’est retrouvé accablé, l’enfant lui a été retiré. Puis cet homme s’est reconstruit et a retrouvé sa place auprès de son fils. Dans le paysage des enfants placés, on entend beaucoup d’histoires sombres, mais celle-ci m’inspirait...

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